Les Plus Lus

  • Pensée de Byron

    Élégie Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu’en vain je prolonge, M’a découvert la vérité, L’espérance a fui comme un songe… Et mon amour seul m’est resté ! Il est resté comme un abîme Entre ma […] Plus

    Lire la suite

  • Rappelle-toi

    (Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de Mozart) Rappelletoi, quand l’Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté ; Rappelletoi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté ; A l’appel du plaisir lorsque ton sein palpite, Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite, Ecoute au fond des bois […] Plus

    Lire la suite

  • Pensée de Byron

    Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu’en vain je prolonge, M’a découvert la vérité, L’espérance a fui comme un songe… Et mon amour seul m’est resté ! Il est resté comme un abîme Entre ma vie […] Plus

    Lire la suite

  • Jésuitisme

    Le chagrin qui me tue est ironique, et joint Le sarcasme au supplice, et ne torture point Franchement, mais picote avec un faux sourire Et transforme en spectacle amusant mon martyre, Et, sur la bière où gît mon rêve mi-pourri, Beugle un De profundis sur l’air du Tradéri. C’est un Tartufe qui, tout en mettant […] Plus

    Lire la suite

  • Exotisme

    Je prospectais les mines dans un jeune royaume, qui frissonnait encore d’avoir conquis sa liberté. L’Ambassadeur du Portugal avait une fillette de quatorze ou quinze ans. Dans ses yeux je voyais un naufrage, et sur son front un nid, pour quelle espèce de cigognes ? Elle buvait des citronnades ; elle faisait des signes, peut-être […] Plus

    Lire la suite

  • Sur la grand’route

    Nous sommes les crèvedefaim Les vanupieds du grand chemin Ceux qu’on nomme les sanspatrie Et qui vont traînant leur boulet D’infortunes toute la vie, Ceux dont on médit sans pitié Et que sans connaître on redoute Sur la grand’route. Nous sommes nés on ne sait où Dans le fossé, un peu partout, Nous n’avons ni […] Plus

    Lire la suite

  • La grand’mère

    Voici trois ans qu’est morte ma grand’mère, La bonne femme, et, quand on l’enterra, Parents, amis, tout le monde pleura D’une douleur bien vraie et bien amère. Moi seul j’errais dans la maison, surpris Plus que chagrin ; et, comme j’étais proche De son cercueil, quelqu’un me fit reproche De voir cela sans larmes et […] Plus

    Lire la suite

  • La Fille

    Certaine fille un peu trop fière Prétendait trouver un mari Jeune, bien fait et beau, d’agréable manière. Point froid et point jaloux ; notez ces deux pointsci. Cette fille voulait aussi Qu’il eût du bien, de la naissance, De l’esprit, enfin tout. Mais qui peut tout avoir ? Le destin se montra soigneux de la […] Plus

    Lire la suite

  • M’en allant par la bruyère…

    À Denise. M’en allant par la bruyère – Buisson rouge, buisson blanc – Pour cueillir la fleur dernière Qui pousse au milieu du vent. Buisson rouge, buisson jaune, buissons au loin buissonnant. Passant vers la clématite – Le rouge-gorge est dedans – J’ai rencontré la nourrice Qui mène au bois ses enfants. Buisson rouge, buisson […] Plus

    Lire la suite

  • La paix de l’hiver

    À Daniel Fouquet. Dans l’horizon d’hiver, vaste, uniforme et vide, Le ciel était d’azur, l’air paisible et limpide ; La neige étincelait sur le sol et les arbres, En cristaux infinis, plus blancs que ceux des marbres Qui viennent d’être ouverts par le choc du marteau ; Nul cri, nul bruit de vent, de ramure, […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.