Les Plus Lus

  • C'était OKC'était OK

    Vanités

    Hélas ! combien de fois j’ai déjà vu le cierge S’allumer tristement auprès d’un cher cercueil, Et suivi l’huissier noir qui frappe de sa verge Le pavé de l’église aux tentures de deuil ! Notre existence brève est une étroite berge, Et nous des naufragés sur ce rebord d’écueil ; À chaque instant, un flot […] Plus

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  • Rêves

    J’ai rêvé parfois que vos yeux Me regardaient avec tristesse, Que vos grands yeux bleus sérieux Me regardaient avec tendresse ; J’ai rêvé que vous écoutiez Ces mots sur qui la voix hésite, Et qui s’arrêtent effrayés De l’aveu qui sous eux palpite ; Que, dans mes mains, vos fines mains Tombaient comme deux fleurs […] Plus

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  • L’acceptation

    Je te vis dans un rêve après un triste adieu : Tu marchais dans les plis pesants et magnifiques D’une robe en velours d’un plus céleste bleu Que celui des glaciers ou des flots atlantiques. Quand vers l’orient clair jaillit un premier feu ; Une gorgone d’or aux cruels yeux tragiques L’agrafait à ton cou, […] Plus

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  • Les caresses des yeux

    Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l’âme aux limites de l’être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d’elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n’exprime que lui […] Plus

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  • À l’éternel amour

    Ô mer, ô mer immense et triste, qui déroules, Sous les regards mouillés de ces millions d’étoiles, Les longs gémissements de tes millions de houles, Lorsque dans ton élan vers le ciel tu t’écroules ; Ô ciel, ô ciel immense et triste, qui dévoiles, Sur les gémissements de ces millions de houles, Les regards pleins […] Plus

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  • Une tempête souffle

    Une tempête souffle, et sur l’immense plage S’appesantit un ciel presque noir et cruel, Où s’obstine le vol grisâtre d’un pétrel, Qui le rend plus funèbre encore et plus sauvage ; Un tourbillon de sable éperdu se propage Vers un horizon blême où tout semble irréel ; Il traîne sur la dune un lamentable appel […] Plus

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  • L’habitude

    À Léon Chailley. La tranquille Habitude aux mains silencieuses Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ; Elle met sur nos cœurs ses bandelettes sûres Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ; Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre, Désireux de durer pour l’amour qu’ils contiennent, Sentent le besoin cher […] Plus

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  • La paix de l’hiver

    À Daniel Fouquet. Dans l’horizon d’hiver, vaste, uniforme et vide, Le ciel était d’azur, l’air paisible et limpide ; La neige étincelait sur le sol et les arbres, En cristaux infinis, plus blancs que ceux des marbres Qui viennent d’être ouverts par le choc du marteau ; Nul cri, nul bruit de vent, de ramure, […] Plus

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  • Séparés dans la vie

    Ainsi nous resterons séparés dans la vie, Et nos cœurs et nos corps s’appelleront en vain Sans se joindre jamais en un instant divin D’humaine passion d’elle-même assouvie. Puis, quand nous gagnera le suprême sommeil, Ils t’enseveliront loin de mon cimetière ; Nous serons exilés l’un de l’autre en la terre, Après l’avoir été sous […] Plus

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  • Parfois dans un vieux cœur

    Parfois dans un vieux cœur d’où le souvenir fuit, Plus pauvre, chaque jour, de toutes les pensées Qui s’éloignent de lui, par troupes empressées De l’abandonner seul au vide et à la nuit, S’entend encor, lointain et faible, un joyeux bruit ; Quelques émotions de ses amours passées Chantent soudain parmi ses chambres délaissées, Dans […] Plus

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  • Ma douleur est au cœur de ma vie

    Ainsi que ma douleur est au cœur de ma vie, Ta douleur, bien-aimée, est au cœur de la mienne ; Et, comme mon chagrin saigne au fond de moi-même, Au fond de mon chagrin saigne encor ta pensée. Quand ma peine paraît de souffrir assouvie, Il naît en elle une autre angoisse plus lointaine, Dont […] Plus

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  • Le hameau

    Le hameau n’est qu’un tas sombre dans la falaise ; L’océan, sur la grève où flotte une lueur, Exhale un long soupir qui monte et qui s’apaise, Comme un être oppressé d’un éternel malaise ; Ce rythme tout-puissant pénètre dans mon cœur, Et d’un si grave poids sur ma détresse pèse Qu’il me semble à […] Plus

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