Les Plus Lus

  • Nuit de Siné

    Femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plus que fourrure. Là-haut les palmes balancées qui bruissent dans la haute brise nocturne À peine. Pas même la chanson de nourrice. Qu’il nous berce, le silence rythmé. Écoutons son chant, écoutons battre notre sang sombre, écoutons Battre le pouls profond de l’Afrique dans […] Plus

    Lire la suite

  • A New York

    (pour un orchestre de jazz : solo de trompette) – I – New York ! D’abord j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues. Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre Si timide. Et l’angoisse au fond des rues à gratte-ciel Levant des yeux […] Plus

    Lire la suite

  • Le chêne et le roseau

    Le Chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du […] Plus

    Lire la suite

  • La nouvelle saison

    Une terre fertile Une lune bonne enfant Une mer hospitalière Un soleil souriant Au fil de l’eau Les filles de l’air du temps Et tous les garçons de la terre Nagent dans le plus profond ravissement Jamais d’été jamais d’hiver Jamais d’automne ni de printemps Simplement le beau temps tout le temps Et Dieu chassé […] Plus

    Lire la suite

  • Histoires de chiens

    Dans l’Aurore, un grand quotidien parisien, le 23 novembre 1972 On pouvait voir le portrait de trois chiens : Tom le setter irlandais Patrick le carlin et Vicky le caniche nain « les trois chiens de la Maison Blanche habillés de rubans multicolores en l’honneur de Noël, chargés habituellement de délasser le Président Nixon des […] Plus

    Lire la suite

  • âne dormant

    C’est un âne qui dort Enfants, regardez-le dormir Ne le réveillez pas Ne lui faites pas de blagues Quand il ne dort pas, il est très souvent malheureux. Il ne mange pas tous les jours. On oublie de lui donner à boire. Et puis on tape dessus. Regardez-le Il est plus beau que les statues […] Plus

    Lire la suite

  • Lorsque l’enfant paraît

    Le toit s’égaie et rit.ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que […] Plus

    Lire la suite

  • BofBof

    La fête a neuilly

    Une horloge sonne douze coups Qui sont ceux de minuit Adorable soleil des enfants endormis Dans une ménagerie A la fête de Neuilly Un ménage de dompteurs se déchire Et dans leurs cages Les lions rugissent allongés et ravis Et font entre eux un peu de place Pour que leurs lionceaux aussi Puissent jouir du […] Plus

    Lire la suite

  • À un voyageur

    Ami, vous revenez d’un de ces longs voyages Qui nous font vieillir vite, et nous changent en sages Au sortir du berceau. De tous les océans votre course a vu l’onde, Hélas ! et vous feriez une ceinture au monde Du sillon du vaisseau. Le soleil de vingt cieux a mûri votre vie. Partout où […] Plus

    Lire la suite

  • La femme

    Je l’ai dit quelque part, les penseurs d’autrefois, Épiant l’inconnu dans ses plus noires lois, Ont tous étudié la formation d’Ève. L’un en fit son problème et l’autre en fit son rêve. L’horreur sacrée étant dans tout, se pourrait-il Que la femme, cet être obscur, puissant, subtil, Fût double, et, tout ensemble ignorée et charnelle, […] Plus

    Lire la suite

  • Le baptême de l’air

    Cette rue autrefois on l’appelait la rue du Luxembourg à cause du jardin Aujourd’hui on l’appelle la rue Guynemer à cause d’un aviateur mort à la guerre Pourtant cette rue c’est toujours la même rue c’est toujours le même jardin c’est toujours le Luxembourg Avec les terrasses… les statues… les bassins Avec les arbres les […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.