Les Plus Lus

  • Philémon et Baucis

    Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux ; Ces deux Divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille, Des soucis dévorans c’est l’éternel asile, Véritables Vautours que le fils de Japet Représente enchaîné sur son triste sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si funeste ; Le […] Plus

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  • Le lion

    Sultan Léopard autrefois Eut, ce dit-on, par mainte aubaine, Force bœufs dans ses prés, force Cerfs dans ses bois, Force moutons parmi la plaine. Il naquit un Lion dans la forêt prochaine. Après les compliments et d’une et d’autre part, Comme entre grands il se pratique, Le Sultan fit venir son Vizir le Renard, Vieux […] Plus

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  • Portrait de l’auteur en okapi

    Supposez qu’on m’accorde une seconde vie, en me laissant le choix. Je pourrais devenir, sans déranger personne, un okapi, cet animal très doux qui tient de la girafe et du zèbre, à peu près. Je brouterais des feuilles sous un arbre, en Afrique, et j’aurais peur des libellules. J’irais jusqu’à l’étang aux heures chaudes. Je […] Plus

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  • Capitaine de l’absurde

    Ton existence est comme un livre sans auteur, composé de chapitres que personne jamais n’a rédigés. Tu crois que deux et deux font un oiseau de paradis, et tu donnes le nom de Louis Treize tantôt au géranium, tantôt à la brebis sur ton épaule. Parfois tu es sérieux comme une guerre dans les îles […] Plus

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  • Les morts m’écoutent seuls …

    Les morts m’écoutent seuls, j’habite les tombeaux. Jusqu’au bout je serai l’ennemi de moimême. Ma gloire est aux ingrats, mon grain est aux corbeaux, Sans récolter jamais je laboure et je sème. Je ne me plaindrai pas. Qu’importe l’Aquilon, L’opprobre et le mépris, la face de l’injure ! Puisque quand je te touche, ô lyre […] Plus

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  • La mort du duc de Berry

    Le Meurtre, d’une main violente, brise les liens Les plus sacrés, La Mort vient enlever le jeune homme florissant, Et le Malheur s’approche comme un ennemi rusé Au milieu des jours de fête. Schiller. I. Modérons les transports d’une ivresse insensée ; Le passage est bien court de la joie aux douleurs ; La mort […] Plus

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  • La tentation

    D’un doute périlleux ton cœur est combattu, Je le vois, et, si Dieu ne te prête son aide, Je crains qu’à l’ennemi ta faiblesse ne cède. Des deux sentiers ouverts lequel choisiras-tu ? Ton corps formé pour plaire est pauvrement vêtu. Or, c’est double danger qu’être pauvre et point laide. Le tentateur est là qui […] Plus

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