Les Plus Lus

  • Les Moutons

    Hélas ! Petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs sans souci, sans alarmes, Aussitôt aimés qu’amoureux ! On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d’inutiles désirs. Dans vos tranquilles coeurs l’amour suit la nature ; Sans ressentir ses maux, vous avez ses plaisirs. […] Plus

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  • Adieux de l’hôtesse arabe

    Puisque rien ne t’arrête en cet heureux pays, Ni l’ombre du palmier, ni le jaune maïs, Ni le repos, ni l’abondance, Ni de voir à ta voix battre le jeune sein De nos sœurs, dont, les soirs, le tournoyant essaim Couronne un coteau de sa danse, Adieu, voyageur blanc ! J’ai sellé de ma main, […] Plus

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  • À Cassandre

    Ô pucelle plus tendre Qu’un beau bouton vermeil Que le rosier engendre Au lever du soleil, D’une part verdissant De l’autre rougissant ! Plus fort que le lierre Qui se gripe à l’entour Du chesne aimé, qu’il serre Enlassé de maint tour, Courbant ses bras épars Sus luy de toutes parts, Serrez mon col, maistresse, […] Plus

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  • L’infini dans les cieux

    C’est une nuit d’été ; nuit dont les vastes ailes Font jaillir dans l’azur des milliers d’étincelles ; Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni, Permet à l’oeil charmé d’en sonder l’infini ; Nuit où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre de feu rouvre toutes les pages ! Sur le dernier sommet […] Plus

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  • A un grand arbre

    L’esprit calme des dieux habite dans les plantes. Heureux est le grand arbre aux feuillages épais ; Dans son corps large et sain la sève coule en paix, Mais le sang se consume en nos veines brûlantes. A la croupe du mont tu sièges comme un roi ; Sur ce trône abrité, je t’aime et […] Plus

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  • La touchante amitié

    D’amour, dans son heureux printemps Que femme soit le doux salaire ; Que femme, au midi de ses ans, D’amour écoute la prière : Mais qu’amitié vienne à son tour ; Dans nos cœurs que sa flamme habite ; Puis, avant qu’il nous quitte, Il faut quitter l’amour. D’un lien tardif on se rit. Sous […] Plus

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  • Lettre à M. de Lamartine

    Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui, Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse, Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce, Celle qu’il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre où l’on parlait de […] Plus

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  • Le maître d’études

    Ne le tourmentez pas, il souffre. Il est celui Sur qui, jusqu’à ce jour, pas un rayon n’a lui ; Oh ! ne confondez pas l’esclave avec le maître ! Et, quand vous le voyez dans vos rangs apparaître, Humble et calme, et s’asseoir la tête dans ses mains, Ayant peut-être en lui l’esprit des […] Plus

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  • La nuit d’octobre

    LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviezvous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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