Les Plus Lus

  • Songe d’hiver

    A sad tale’s best for winter ; I have one of spirits and goblins. Shakspere, Winter’s tale. Act.II, scène I. I Dans nos longs soirs d’hiver, où, chez le bon Armand, Dans notre farniente adorable et charmant On oubliait le monde aride, Vous demandiez pourquoi sur mon front fatigué, Au milieu des éclats du rire […] Plus

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  • Le Songe

    Le sommeil a touché ses yeux ; Sous des pavots délicieux Ils se ferment, et son coeur veille. A l’erreur ses sens sont livrés. Sur son visage par degrés La rose devient plus vermeille ; Sa main semble éloigner quelqu’un : Sur le duvet elle s’agite ; Son sein impatient palpite Et repousse un voile […] Plus

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  • Stances

    Le destin avec ma famille M’a traîné loin de cette ville En ces lieux où je me déplais. Hélas ! je suis à la campagne, Où je ne sais ce que je fais, Sinon des châteaux en Espagne. J’y fuis celui qui s’embarrasse Dans les fatigues de la chasse, Où souvent la raison se perd. […] Plus

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  • À Daphné

    Supposant dans un seul objet Tout ce que j’exigeais pour plaire, J’adorais un être parfait, Et le croyais imaginaire. L’Amour, quand il m’offrit tes traits, Voulut me prouver ma folie : Mon fantôme et ses vains attraits Seraient tout au plus ta copie. Daphné, j’ai bientôt reconnu Que l’impossible pouvait être : Reprends ici ce […] Plus

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  • Vœu

    Quand je vois des vivants la multitude croître Sur ce globe mauvais de fléaux infesté, Parfois je m’abandonne à des pensers de cloître, Et j’ose prononcer un vœu de chasteté. Du plus aveugle instinct je me veux rendre maître, Hélas ! Non par vertu, mais par compassion ; Dans l’invisible essaim des condamnés à naître, […] Plus

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  • à l’antérieur

    Ensemble nous allons rechercher l’origine. La parole était là, qui demandait un corps. Ou bien, le corps sans corps parlait… Je ne devine Ni la vie qui précède la vie, ni la mort Qui suit la mort. Pourquoi ces tièdes préséances ? Nous sommes tous égaux de rester indécis. Avant la voix d’avant la voix, […] Plus

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  • Vieux logis

    À D.-U.-N. Maillart. Dans un cher souvenir de vos jeunes années, Ne regrettez-vous pas ces hautes cheminées Où l’âtre, réjoui par un grand feu de bois, Réchauffait, en flambant, nos maisons d’autrefois ? Ne regrettez-vous pas ces vieilles cheminées Dans l’épaisseur des murs en granit maçonnées, Qui portaient sur trois rangs de nombreux andouillers Dont […] Plus

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  • Ballade de la ruine

    Je viens de revoir le pays, Le beau domaine imaginaire Où des horizons éblouis Me venaient des parfums exquis. Ces parfums et cette lumière Je ne les ai pas retrouvés. Au château s’émiette la pierre. L’herbe pousse entre les pavés. La galerie où les amis Venaient faire joyeuse chère Abrite en ses lambris moisis Cloportes […] Plus

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  • imaginaire ordinaire,

    Imaginaire Tel un grand jeu concourt pour des feux d’artificesles humains de toujours sont victimes du facticel’apparente nouveauté dans le ciel interroge emportant l’attention et pas un ne déroge, jusque dans la recherche, pour la reproductionc’est l’image corporelle qui fait introduction,puis vient l’accord des cœurs en secrète alchimieposant en relations tous les gestes amis, de […] Plus

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  • Lettre d’amour

    Je vous ai tant aimée car vous m’avez permis de n’être plus moi-même au fond de vos trois chairs : la très humide, la soyeuse et parfois l’autre, imaginaire, où vous prenant et reprenant, torture et griserie, je prenais les cent femmes logées dans ma mémoire. Alors vous m’enleviez, Carnivore soudain, au nom de la […] Plus

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