Les Plus Lus

  • Sous le bâillon le poème – i

    Bonjour soleil de mon pays qu’il fait bon vivre aujourd’hui que de lumière que de lumière autour de moi Bonjour terrain vague de ma promenade tu m’es devenu familier je t’arpente vivement et tu me vas comme un soulier élégant Bonjour pique-bœuf balourd et philosophe perché là-haut sur cette muraille qui me cache le monde […] Plus

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  • Tristesse d’Olympio

    Les champs n’étaient point noirs, les cieux n’étaient pas mornes. Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes Sur la terre étendu, L’air était plein d’encens et les prés de verdures Quand il revit ces lieux où par tant de blessures Son coeur s’est répandu ! L’automne souriait ; les coteaux vers la plaine […] Plus

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  • Narcisse Parle

    Narcissiae placandis manibus. Ô frères! tristes lys, je languis de beauté Pour m’être désiré dans votre nudité, Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô Nymphe des fontaines, Je viens au pur silence offrir mes lames vaines. Un grand calme m’écoute, où j’écoute l’espoir. La voix des sources change et me parle du soir; J’entends l’herbe d’argent […] Plus

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  • À une heure du matin

    Enfin ! seul ! On n’entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même. Enfin ! il m’est donc permis de me délasser dans un […] Plus

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  • Crépuscule d’hiver

    À Madame François Wells. En se couchant au fond de la grande avenue, Le soleil disparaît dans un ciel pourpre et noir ; Et, de la tête aux pieds, la haute forêt nue Profondément tressaille au premier vent du soir. Déjà tout est bien mort : plus une feuille aux branches, Plus un chant dans […] Plus

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  • Les mots sans qu’on les craigne

    Les mots sans qu’on les craigne ont d’effrayants pouvoirs, Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées, L’âme la plus puissante est parfois dépassée Par ces rêves actifs que l’on voit se mouvoir. — Laissons se balancer dans leur ombre décente L’excessive tristesse et l’excessif besoin ! Confions le secret ou la hâte oppressante Au silence […] Plus

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  • Les souvenirs

    Les souvenirs, ce sont les chambres sans serrures, Des chambres vides où l’on n’ose plus entrer, Parce que de vieux parents jadis y moururent. On vit dans la maison où sont ces chambres closes. On sait qu’elles sont là comme à leur habitude, Et c’est la chambre bleue, et c’est la chambre rose… La maison […] Plus

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  • A Villequier

    Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres, Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ; Maintenant que je suis sous les branches des arbres, Et que je puis songer à la beauté des cieux ; Maintenant que du deuil qui m’a fait l’âme obscure Je sors, pâle et vainqueur, […] Plus

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  • L’exilé satisfait

    Solitude ! silence ! oh ! le désert me tente. L’âme s’apaise là, sévèrement contente ; Là d’on ne sait quelle ombre on se sent l’éclaireur. Je vais dans les forêts chercher la vague horreur ; La sauvage épaisseur des branches me procure Une sorte de joie et d’épouvante obscure ; Et j’y trouve un […] Plus

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  • Loin du monde

    Entrez, mes souvenirs, ouvrez ma solitude ! Le monde m’a troublée ; elle aussi me fait peur. Que d’orages encore et que d’inquiétude Avant que son silence assoupisse mon coeur ! Je suis comme l’enfant qui cherche après sa mère, Qui crie, et qui s’arrête effrayé de sa voix. J’ai de plus que l’enfant une […] Plus

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