Les Plus Lus

  • Vers le futur

    Ô race humaine aux destins d’or vouée, As-tu senti de quel travail formidable et battant, Soudainement, depuis cent ans, Ta force immense est secouée ? L’acharnement à mieux chercher, à mieux savoir, Fouille comme à nouveau l’ample forêt des êtres, Et malgré la broussaille où tel pas s’enchevêtre L’homme conquiert sa loi des droits et […] Plus

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  • Paysage

    Pierre Charbonnier est maître chez lui libre d’ouvrir la fenêtre sur les apparences réelles les folles filles de la vie et de laisser la porte ouverte pour les amis de la peinture et de ses mille et une figures. Le pinceau comme une rame a caressé les eaux et les eaux se reforment derrière le […] Plus

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  • Le soc et l’épée

    Autrefois le soc et l’épée Se rencontrèrent dans les champs ; De sa noblesse, elle, tout occupée, Ne semblait pas apercevoir les gens. Le soc donne un salut, sans que l’autre le rende. Pourquoi, ditil, cette fierté ? L’ignorestu ? belle demande ! Tu n’es qu’un roturier ; je suis de qualité. Eh ! d’où […] Plus

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  • L’art et le peuple

    I. L’art, c’est la gloire et la joie. Dans la tempête il flamboie ; Il éclaire le ciel bleu. L’art, splendeur universelle, Au front du peuple étincelle, Comme l’astre au front de Dieu. L’art est un champ magnifique Qui plaît au cœur pacifique, Que la cité dit aux bois, Que l’homme dit à la femme, […] Plus

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  • Le nid

    C’est l’abbé qui fait l’église ; C’est le roi qui fait la tour ; Qui fait l’hiver ? C’est la bise. Qui fait le nid ? C’est l’amour. Les églises sont sublimes, La tour monte aux cieux, L’hiver pour trône a les cimes ; Mais le nid chante et vaut mieux. Le nid, que l’aube […] Plus

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  • La Jeune Parque

    à André Gide Depuis bien des années j’avais laissé l’art des vers : essayant de m’y astreindre encore, j’ai fait cet exercice que je te dédie. 1917 Le Ciel a-t-il formé cet amas de merveilles Pour la demeure d’un serpent ? Pierre Corneille Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule, avec […] Plus

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  • Marseille

    La ville c’est le port, où tout s’agite et crie, Où la voile gaîment revient se reployer ; Le quai, seuil de la mer et seuil de la patrie, Première marche, sûre et large, du foyer. Venez là, sur ce quai : là, vous verrez Marseille ; On respire l’odeur salubre du goudron ; Les […] Plus

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  • Le parti du crime

    « Amis et frères ! en présence de ce gouvernement infâme, négation de toute morale, obstacle à tout progrès social, en présence de ce gouvernement meurtrier du peuple, assassin de la République et violateur des lois, de ce gouvernement né de la force et qui doit périr par la force, de ce gouvernement élevé par […] Plus

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  • La ferme

    Voici l’asile pur des champs : voici la ferme, Le potager étroit, le grand clos de pommiers, La cour vaste où les coqs grattent les bruns fumiers, L’aire, et le grain fécond où sommeille le germe. Voici la prison blanche où le farniente enferme Les pigeons, commensaux gourmands, jadis ramiers Tout près d’eux, et mêlés […] Plus

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  • Le tabac

    Ode Des ennuis accablants, de la morne tristesse, Ô tabac, l’unique enchanteur ! Des plaisirs ingénus, de l’aimable allégresse, Ô tabac, la source et l’auteur ! Sans toi, tabac chéri, mon esprit est sans joie, Dans les chagrins il est plongé : De leurs efforts fréquents il deviendrait la proie, S’il n’était par toi soulagé. […] Plus

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