Les Plus Lus

  • Quiberon

    I. Par ses propres fureurs le Maudit se dévoile ; Dans le démon vainqueur on voit l’ange proscrit ; L’anathème éternel, qui poursuit son étoile, Dans ses succès même est écrit. Il est, lorsque des cieux nous oublions la voie, Des jours, que Dieu sans doute envoie Pour nous rappeler les enfers ; Jours sanglants […] Plus

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  • À la louange de la charité

    Les Méchants m’ont vanté leurs mensonges frivoles : Mais je n’aime que les paroles De l’éternelle Vérité. Plein du feu divin qui m’inspire, Je consacre aujourd’hui ma Lyre A la céleste Charité. En vain je parlerais le langage des Anges. En vain, mon Dieu, de tes louanges Je remplirais tout l’Univers : Sans amour, ma […] Plus

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  • Heureux le bon

    Rêvez, poussins de l’univers, Aux doux parfums des fleurs champêtres… Rangez vos armes de pervers Tuant le plus beau de votre être ! Pauvres enfants, avez-vous su Jamais combien l’amour transforme Un combat de jiu-jitsu En une danse hors la norme ? Et vous « gros durs », terreurs des rues, Songez un peu que l’avenir Ferme […] Plus

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  • Blue sky

    Le ciel est bleu ,la vie , le rêve … La mort ,l’existence  Le paradis, rien qu’une image d’Eve .. Tu restes pour toujours ..en trans   A jamais , une âme A jamais ,un espoir Au fond tu sais détenir les armes … Les seuls ..tu le sais c’est dans le savoir  Qu’à jamais […] Plus

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  • À l’homme qui a livré une femme

    Ô honte ! ce n’est pas seulement cette femme, Sacrée alors pour tous, faible cœur, mais grande âme, Mais c’est lui, c’est son nom dans l’avenir maudit, Ce sont les cheveux blancs de son père interdit, C’est la pudeur publique en face regardée Tandis qu’il s’accouplait à son infâme idée, C’est l’honneur, c’est la foi, […] Plus

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  • Amis, un dernier mot

    Toi, vertu, pleure si je meurs ! André Chénier. Amis, un dernier mot ! – et je ferme à jamais Ce livre, à ma pensée étranger désormais. Je n’écouterai pas ce qu’en dira la foule. Car, qu’importe à la source où son onde s’écoule ? Et que m’importe, à moi, sur l’avenir penché, Où va […] Plus

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  • Parole due

    Combien de fleuves de montagnes de mers de désastres penser combien de siècles les forêts parole due : l’enlisement s’enroule seul le dur est arable danse mémoire danse éligible l’invivable en son site avance devance laisse à l’horizon s’assoupir la caravane des mornes le lion au nord qu’il éructe ses entrailles au carrefour parmi la […] Plus

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  • Souvenir d’enfance

    À Joseph, comte de S.Cuncta supercilio.HORACE. Dans une grande fête, un jour, au Panthéon, J’avais sept ans, je vis passer Napoléon. Pour voir cette figure illustre et solennelle, Je m’étais échappé de l’aile maternelle ; Car il tenait déjà mon esprit inquiet. Mais ma mère aux doux yeux, qui souvent s’effrayait En m’entendant parler guerre, […] Plus

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  • Le passeur

    Ils erraient ils ne savaient où passer leur soirée et j’ai ouvert la porte de leur dernière demeure C’étaient de malheureux vivants à qui j’ai fait la charité Je suis passeur de mon métier trépasseur si vous préférez Pour eux le temps c’était de l’argent mon salaire ils l’avaient en poche à ne plus savoir […] Plus

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  • Le souvenir et l’espérance

    Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l’année Va se fermer dans peu d’instants ! Bientôt sa sœur nouvelle est née ! Devant nous s’ouvre l’avenir ; Derrière, le passé, l’enfance ; D’un côté c’est le souvenir, Et de l’autre c’est l’espérance. Les jours mauvais, les heureux jours, Ceux qui s’en vont […] Plus

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  • Abîme – L’homme

    Je suis l’esprit, vivant au sein des choses mortes. Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ; Je fais vers le désert reculer le lion ; Je m’appelle Bacchus, Noé, Deucalion ; Je m’appelle Shakspeare, Annibal, César, Dante ; Je suis le conquérant ; je tiens l’épée ardente, Et j’entre, épouvantant l’ombre […] Plus

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  • La complainte de France

    France, jadis on te souloit (1) nommer, En tous pays, le trésor de noblesse, Car un chacun pouvait en toi trouver Bonté, honneur, loyauté, gentillesse, Clergie, sens, courtoisie, prouesse ; Tous étrangers aimaient te suir (2), Et maintenant vois, dont j’ai déplaisance, Qu’il te convient maint grief mal soutenir, Très chrétien, franc royaume de France. […] Plus

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