Les Plus Lus

  • A Pépa

    Pépa, quand la nuit est venue, Que ta mère t’a dit adieu ; Que sous ta lampe, à demie nue, Tu t’inclines pour prier Dieu ; A cette heure où l’âme inquiète Se livre au conseil de la nuit ; Au moment d’ôter ta cornette Et de regarder sous ton lit ; Quand le sommeil […] Plus

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  • A mademoiselle Louise B.

    I L’année en s’enfuyant par l’année est suivie. Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ; Encore une limite atteinte dans la vie ! Encore un sombre hiver jeté sur nos printemps ! Le temps ! les ans ! les jours ! mots que la foule ignore ! Mots profonds qu’elle croit […] Plus

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  • Notre-Dame de la Garde

    Vierge au front étoilé ! Reine sainte ! Madone Douce à tout affligé dans ce vallon de pleurs ! Que partout, qu’à jamais le cantique résonne Qui te nomme, ici-bas, Mère des Sept Douleurs ! Dans l’alcôve où s’éteint la lampe d’agonie, Qu’un malade, troublé par l’ombre de ses jours, Détache de son mur ton […] Plus

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  • Vers la Saint-Jean

    Nous touchons à juillet, premier des mois brûlants, Et la journée enfin se retire à pas lents. Après l’ardent soleil, qui là-bas traîne encore, Vient la nuit, cette nuit, faite à moitié d’aurore, Qui dans le vaste ciel, joyeux de son retour, D’une main sème l’ombre et de l’autre le jour. A sa fraîche lueur […] Plus

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  • Le deuil

    Charle ! Charle ! ô mon fils ! quoi donc ! tu m’as quitté. Ah ! tout fuit ! rien ne dure ! Tu t’es évanoui dans la grande clarté Qui pour nous est obscure. Charles, mon couchant voit périr ton orient. Comme nous nous aimâmes ! L’homme, hélas ! crée, et rêve, et lie […] Plus

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  • L’écrevisse et sa fille

    Les Sages quelquefois, ainsi que l’Écrevisse, Marchent à reculons, tournent le dos au port. C’est l’art des matelots : c’est aussi l’artifice De ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort, Envisagent un point directement contraire, Et font vers ce lieu-là courir leur adversaire. Mon sujet est petit, cet accessoire est grand : Je pourrais l’appliquer […] Plus

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  • Le mendiant

    L’être que j’adore en ce monde, Eût-il les pieds noirs et des poux, C’est le mendiant, il m’inonde Le cœur d’une extase profonde ; Je lui baiserais les genoux. D’abord il convient de vous dire Que si je ne l’adorais pas, Ça ferait peut-être sourire ; On penserait : Hé ! le bon sire ! […] Plus

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