Poemes François Marie Arouet Dit Voltaire - Découvrez les œuvres poétiques de François Marie Arouet Dit Voltaire
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Vere novo
FacebookXWhatsAppComme le matin rit sur les roses en pleurs ! Oh ! les charmants petits amoureux qu’ont les fleurs ! Ce n’est dans les jasmins, ce n’est dans les pervenches Qu’un éblouissement de folles ailes blanches Qui vont, viennent, s’en vont, reviennent, se fermant, Se rouvrant, dans un vaste et doux frémissement. O printemps! quand…
Retraite
FacebookXWhatsAppRemonte, lent rameur, le cours de tes années, Et, les yeux clos, suspends ta rame par endroits… La brise qui s’élève aux jardins d’autrefois Courbe suavement les âmes inclinées. Cherche en ton coeur, loin des grand’routes calcinées, L’enclos plein d’herbe épaisse et verte où sont les croix. Écoutesy l’air triste où reviennent les voix, Et…
Séparation
FacebookXWhatsAppI. Le ciel est calme et pur, la terre lui ressemble ; Elle offre avec orgueil au soleil radieux L’essaim tourbillonnant de ses enfants heureux. Dans les parvis sacrés, la foule se rassemble. Ô vous…. qui vous aimez et qui restez ensemble ! Vous qui pouvez encor prier en souriant, Un mot à Dieu pour…
Le premier amour
FacebookXWhatsAppVous souvient-il de cette jeune amie, Au regard tendre, au maintien sage et doux ? À peine, hélas ! au printemps de sa vie, Son cœur sentit qu’il était fait pour vous. Point de serment, point de vaine promesse : Si jeune encore, on ne les connaît pas ; Son âme pure aimait avec ivresse,…
Flânerie
FacebookXWhatsAppComme aux pays tunisiens, Le soleil flambe sur la ville. O mes amis, Parisiens, Vivez! Tout est calme et tranquille. Nous voudrions qu’on s’entêtât Pour le bien. Le mieux est encore De travailler de son état, Comme Gavroche ou Stésichore. Pierreuse, enchante les voyous! Écolier, fouaille la toupie! Cantonnier, casse des cailloux! Chroniqueur, fais de…
Lettre à mes amis d’outre-mer
FacebookXWhatsAppAmis qui êtes devenus un de ces foyers de clarté qui m’aident à me défendre contre les tenailles de la nuit Vous qui êtes venus à moi par la grâce du poème et que je rencontrai par-delà les barbelés de l’exil dans un continent qui ne fait que naître qui n’émerge ni de la mer…