Les Plus Lus

  • Marseille

    La ville c’est le port, où tout s’agite et crie, Où la voile gaîment revient se reployer ; Le quai, seuil de la mer et seuil de la patrie, Première marche, sûre et large, du foyer. Venez là, sur ce quai : là, vous verrez Marseille ; On respire l’odeur salubre du goudron ; Les […] Plus

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  • Je n’ose plus aimer

    Je n’ose plus aimer : Tous ceux que dans la vie, Comme un souffle brûlant, mon amour a touchés, Ont senti se flétrir leur jeunesse ravie, Et pareils à la fleur qu’un soleil a ternie, Sur leur tombeau se sont penchés. J’ai tenu trois enfants sur les fonts du baptême ; Entre les doigts sacrés […] Plus

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  • Le parti du crime

    « Amis et frères ! en présence de ce gouvernement infâme, négation de toute morale, obstacle à tout progrès social, en présence de ce gouvernement meurtrier du peuple, assassin de la République et violateur des lois, de ce gouvernement né de la force et qui doit périr par la force, de ce gouvernement élevé par […] Plus

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  • Le Désir

    Celuy n’est pas heureux qui n’a ce qu’il desire, Mais bienheureux celuy qui ne desire pas Ce qu’il n’a point : l’un sert de gracieux appas Pour le contentement et l’autre est un martyre. Desirer est tourment qui bruslant nous altere Et met en passion ; donc ne desirer rien Hors de nostre pouvoir, vivre […] Plus

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  • Le bossu Bitor

    Un pauvre petit diable aussi vaillant qu’un autre, Quatrième et dernier à bord d’un petit cotre… Fier d’être matelot et de manger pour rien, Il remplaçait le coq, le mousse et le chien ; Et comptait, comme ça, quarante ans de service, Sur le rôle toujours inscrit comme – novice ! – … Un vrai […] Plus

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  • J’ai vu pendant trois jours de haine

    J’ai vu pendant trois jours de haine et de remords L’eau refléter des feux et charrier des morts Dans une grande et noble ville. Le tisserand, par l’ombre et la faim énervé, De son dernier métier brûlé sur le pavé Attisait la guerre civile. Le soldat fratricide égorgeait l’ouvrier ; L’ouvrier sacrilège, aveugle meurtrier, Massacrait […] Plus

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  • Le déluge

    Tu l’as dit : C’en est fait ; ni fuite ni refuge Devant l’assaut prochain et furibond des flots. Ils avancent toujours. C’est sur ce mot, Déluge, Poète de malheur, que ton livre s’est clos. Mais comment osa-t-il échapper à ta bouche ? Ah ! pour le prononcer, même au dernier moment, Il fallait ton […] Plus

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  • Læti et Errabundi

    Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !) Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions, — vous en souvient-il, Voyageur où ça disparu ? — Filant légers dans l’air subtil, Deux spectres joyeux, on eût cru ! Car les passions satisfaites Insolemment outre mesure […] Plus

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  • Eaux-fortes

    Dans la salle des Pas Perdus, ceux d’André Breton sont restés et le temps, ce qu’on appelle et interpelle le temps, n’a rien à voir ni à entendre là-dehors ou là-dedans. Marcel Jean est surréaliste, peu importe ou exporte depuis quand. Heureux mortels! disait MéFaustiphélès en riant à la barbe de l’effeuilleur de Marguerite. Marcel […] Plus

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  • L’arbre de fer fleurit

    Ma femme aimée l’aube nous rappelle à la présence La lutte reprend et l’amour s’épanouit comme une rose dans l’arène de l’émeute Ma main tremble À la limite c’est d’un membre que j’ai envie de m’amputer pour l’élever en offrande jusqu’à toi cette main justement qui se dresse pour laver l’affront oui pour toi dans […] Plus

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  • Vive la Canadienne

    Dans maint pays, la voix du peuple entonne L’hymne national pour fêter la couronne, Ou la révolte, ou le sinistre airain Qui gronde et tue en la sanglante plaine. Plus poétique est notre gai refrain : Vive la Canadienne ! Nous préférons chanter sur des rythmes joyeux, Parmi tant de bonheurs que le sort nous […] Plus

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