Notre Mer

La mer s’est retirée

Les oiseaux sont partis

Le flux sécrète sa force dans le jusant

Mais le temps s’est peut-être arrêté sur les eaux.

De lumière éblouie la mouette va son sol

Du ciel à l’océan elle exprime sa faim

Et crie comme blessée au-devant de sa proie.

On dit qu’elle commande au vent voyageur d’âmes
Mais c’est dans le soleil où frissonnent les flots
Qu’elle s’offre royale.

La mer s’est retirée

Le monde s’est perdu

Une plainte la nuit monte des eaux nouvelles

Et l’on croit entrevoir dans l’abîme du ciel

Les yeux des disparus.

Chaque commentaire est une goutte de pluie dans notre océan de poésie. Ajoutez votre averse, à la manière de Hugo.

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