Les Plus Lus

  • Femme noire

    Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu’au coeur de l’Été et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné Et ta beauté me foudroie […] Plus

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  • Un pauvre honteux

    Il l’a tirée De sa poche percée L’a mise sous ses yeux ; Et l’a bien regardée En disant : ‘ Malheureux ! ‘ Il l’a soufflée De sa bouche humectée ; Il avait presque peur D’une horrible pensée Qui vint le prendre au coeur. Il l’a mouillée D’une larme gelée Qui fondit par hasard […] Plus

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  • La fin de la journée

    Sonnet. Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raison La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte, Apaisant tout, même la faim, Effaçant tout, même la honte, Le Poète se dit : ” Enfin ! Mon esprit, comme mes vertèbres, Invoque ardemment le repos ; Le coeur […] Plus

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  • L’hymne au printemps

    Les blés sont mûrs et la terre est mouillée, Les grands labours dorment sous la gelée. L’oiseau si beau, hier, s’est envolé; La porte est close sur le jardin fané… Comme un vieux râteau oublié Sous la neige je vais hiverner, Photos d’enfants qui courent dans les champs Seront mes seules joies pour passer le […] Plus

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  • Batouque

    Les rizières de mégots de crachat sur l’étrange sommation de ma simplicité se tatouent de pitons. Les mots perforés dans ma salive resurgissent en villes d’écluse ouverte, plus pâle sur les faubourgs O les villes transparentes montées sur yaks sang lent pissant aux feuilles de filigrane le dernier souvenir le boulevard comète meurtrie brusque oiseau […] Plus

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  • Adieu à l’enfance

    Adieu mes jours enfants, paradis éphémère ! Fleur que brûle déjà le regard du soleil, Source dormeuse où rit une douce chimère, Adieu ! L’aurore fuit. C’est l’instant du réveil ! J’ai cherché vainement à retenir tes ailes Sur mon coeur qui battait, disant : ‘ Voici le jour ! ‘ J’ai cherché vainement parmi […] Plus

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  • Les réparties de Nina

    LUI. – Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne Du vin de jour ?… Quand tout le bois frissonnant saigne Muet d’amour De chaque branche, gouttes vertes, Des bourgeons clairs, On sent dans les choses ouvertes Frémir […] Plus

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