Les Plus Lus

  • Le petit pré

    I Amour Les étoiles t’ont pris pour leurs lampes Buveuses de soleil Où l’ont-elles mis sous quelle rampe Du ciel Ont-elles caché l’Amour Si doux que je cueillais Dans un éternel jour Que je cueillais cueillais En paix Cerises mûres au creux du temps Coqs de lumière Etés printemps dorés ô ma terre Brûlante sous […] Plus

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  • L’espoir en Dieu

    Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse, A ses illusions n’aura pas dit adieu, Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse, Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux hommes Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, être ce […] Plus

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  • Les pur-sang

    Et voici par mon ouïe tramée de crissements et de fusées syncoper des laideurs rêches les cent pur-sang hennissant du soleil parmi la stagnation. Ah ! je sens l’enfer des délices et par les brumes nidoreuses imitant de floches chevelures – respirations touffues de vieillards imberbes – la tiédeur mille fois féroce de la folie […] Plus

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  • Le Désir

    Celuy n’est pas heureux qui n’a ce qu’il desire, Mais bienheureux celuy qui ne desire pas Ce qu’il n’a point : l’un sert de gracieux appas Pour le contentement et l’autre est un martyre. Desirer est tourment qui bruslant nous altere Et met en passion ; donc ne desirer rien Hors de nostre pouvoir, vivre […] Plus

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  • Glaucus

    Fragment de poème Non, ce n’est plus assez de la roche lointaine Où mes jours, consumés à contempler les mers, Ont nourri dans mon sein un amour qui m’entraîne À suivre aveuglément l’attrait des flots amers. Il me faut sur le bord une grotte profonde, Que l’orage remplit d’écume et de clameurs, Où, quand le […] Plus

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  • Aurore

    A Paul Poujaud. La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance, Tout ailé de confiance: C’est la première oraison! À peine sorti des sables, Je fais des pas admirables Dans les pas de ma raison. Salut! encore endormies À vos sourires jumeaux, […] Plus

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  • La Jeune Parque

    à André Gide Depuis bien des années j’avais laissé l’art des vers : essayant de m’y astreindre encore, j’ai fait cet exercice que je te dédie. 1917 Le Ciel a-t-il formé cet amas de merveilles Pour la demeure d’un serpent ? Pierre Corneille Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure Seule, avec […] Plus

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  • Le luth

    Sonnet. Pour le doux ébat que je puisse choisir, Souvent, après dîner, craignant qu’il ne m’ennuie, Je prends le manche en main, je le tâte et manie, Tant qu’il soit en état de me donner plaisir. Sur mon lit je me jette, et, sans m’en dessaisir, Je l’étreints de mes bras et sur moi je […] Plus

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  • La mort des artistes

    Sonnet. Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature ? Pour piquer dans le but, de mystique nature, Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature, Avant de contempler la grande Créature ! Dont l’infernal […] Plus

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