Adieu à l’enfance

Adieu mes jours enfants, paradis éphémère !
Fleur que brûle déjà le regard du soleil,
Source dormeuse où rit une douce chimère,
Adieu ! L’aurore fuit. C’est l’instant du réveil !

J’ai cherché vainement à retenir tes ailes
Sur mon coeur qui battait, disant : ‘ Voici le jour ! ‘
J’ai cherché vainement parmi mes jeux fidèles
A prolonger mon sort dans ton calme séjour ;

L’heure est sonnée, adieu mon printemps, fleur sauvage ;
Demain tant de bonheur sera le souvenir.
Adieu ! Voici l’été ; je redoute l’orage ;
Midi porte l’éclair, et midi va venir.

Les poètes sont les gardiens des rêves. Rejoignez notre confrérie, comme un Rimbaud moderne, et rêvez avec nous.

Laisser un commentaire