Les Plus Lus

  • À une mendiante rousse

    Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif, Ton jeune corps maladif, Plein de taches de rousseur, A sa douceur. Tu portes plus galamment Qu’une reine de roman Ses cothurnes de velours Tes sabots lourds. Au lieu d’un haillon trop court, […] Plus

    Lire la suite

  • Réponse à un poète

    Comme un astre luit sur la terre, Sans que sa lumière s’altère Aux feux obscurcis d’ici-bas ; Ou, comme ces vagues lointaines, Qui, jamais n’ont baigné les plaines Que l’homme foule sous ses pas : Heureuse est ton âme, ô poète ! L’univers entier s’y reflète, Ton regard plane dans les deux, Et de ces […] Plus

    Lire la suite

  • Rêve

    Ô mes auteurs chéris, vous qui, lorsque je pleure, Me consolez toujours, m’entourez à toute heure, Vos écrits ont calmé mes pensers dévorants, Et je vous aime tous, en amis, en parents !… Dans mes rêves brillants, fils de la poésie, Je vois s’ouvrir pour moi votre foule choisie ; Votre voix m’encourage, et je […] Plus

    Lire la suite

  • Pauvre garçon

    La Bête féroce. Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête, Était plat près de moi ; je voyais qu’il cherchait… Et ne trouvait pas, et… j’aimais le sentir bête, Ce héros qui n’a pas su trouver qu’il m’aimait. J’ai fait des ricochets sur son cœur en tempête. Il regardait cela… Vraiment, cela […] Plus

    Lire la suite

  • Caprice

    Ô poète, faux pauvre et faux riche, homme vrai, Jusqu’en l’extérieur riche et pauvre pas vrai, (Dès lors, comment veux-tu qu’on soit sûr de ton cœur ?) Tour à tour souple drôle et monsieur somptueux, Du vert clair plein d’ « espère » au noir componctueux, Ton habit a toujours quelque détail blagueur. Un bouton […] Plus

    Lire la suite

  • Nocturne parisien

    Roule, roule ton flot indolent, morne Seine. — Sur tes ponts qu’environne une vapeur malsaine Bien des corps ont passé, morts, horribles, pourris, Dont les âmes avaient pour meurtrier Paris. Mais tu n’en traînes pas, en tes ondes glacées, Autant que ton aspect m’inspire de pensées ! Le Tibre a sur ses bords des ruines […] Plus

    Lire la suite

  • Le chien de Jean de Nivelle

    C’est le chien de Jean de Nivelle Qui mord sous l’œil même du guet Le chat de la mère Michel ; François-les-bas-bleus s’en égaie. La Lune à l’écrivain public Dispense sa lumière obscure Où Médor avec Angélique Verdissent sur le pauvre mur. Et voici venir La Ramée Sacrant en bon soldat du Roy. Sous son […] Plus

    Lire la suite

  • Fabricant de reves

    Toute une vie qui soudain se résume à quelque manuscrit ! L’espoir et la rancœur, la gloire et l’amertume que l’on a désappris, pour un chaos où plus rien ne s’agite dans le soupçon fumeux : le peuple y est indifférent comme l’élite, et si quelqu’un s’émeut, ce ne serait qu’un oiseau de passage qui […] Plus

    Lire la suite

  • Le vin du solitaire

    Le regard singulier d’une femme galante Qui se glisse vers nous comme le rayon blanc Que la lune onduleuse envoie au lac tremblant, Quand elle y veut baigner sa beauté nonchalante ; Le dernier sac d’écus dans les doigts d’un joueur ; Un baiser libertin de la maigre Adeline ; Les sons d’une musique énervante […] Plus

    Lire la suite

  • Au Platane

    A André Fontainas. Tu penches, grand Platane, et te proposes nu, Blanc comme un jeune Scythe, Mais ta candeur est prise, et ton pied retenu Par la force du site. Ombre retentissante en qui le même azur Qui t’emporte, s’apaise, La noire mère astreint ce pied natal et pur À qui la fange pèse. De […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.