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Critique littéraire, Diariste, Écrivain, Essayiste, Poète, Traducteur
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Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le 29 août 1881 à Vichy, ville où il est mort le 2 février 1957. Il a écrit également sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble. Biographie Valery Larbaud est l’unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, propriétaire de la source Saint-Yorre (cinquante-neuf… Lire la suite
Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le 29 août 1881 à Vichy, ville où il est mort le 2 février 1957.
Il a écrit également sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble.
Valery Larbaud est l’unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, propriétaire de la source Saint-Yorre (cinquante-neuf ans à la naissance de son fils) et d’Isabelle Bureau des Étivaux (trente-huit ans), fille d’un avocat et militant républicain de Gannat dont Nicolas Larbaud est un client et dont son fils reprend le prénom. Il n’a que huit ans lorsque son père décède en 1889, à Vichy, à l’âge de soixante-sept ans. Élevé par sa mère et sa tante, il s’ouvre à la littérature. En 1895, il voyage au bord de la Méditerranée, son imagination restera imprégnée de ces paysages. Le jeune homme obtient à dix-sept ans, à la session de juillet 1898, le baccalauréat. Il obtient sa licence ès lettres en 1908.
La fortune familiale (son père était propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre) lui assure une vie aisée qui lui permet de parcourir l’Europe à grands frais. Paquebots de luxe, Orient-Express, Valery Larbaud mène la vie d’un dandy, fréquente Montpellier l’hiver et se rend dans les multiples stations thermales pour soigner une santé fragile dès ses jeunes années. Quand il revient à Vichy, il reçoit ses amis, Charles-Louis Philippe, André Gide, Léon-Paul Fargue et G. Jean-Aubry qui fut son biographe. Atteint d’hémiplégie droite et d’aphasie en 1935, il passe les vingt-deux dernières années de sa vie, cloué dans un fauteuil, incapable de prononcer une autre phrase que : « Bonsoir les choses d’ici-bas ». Il sera durant ces années soigné avec dévouement par le professeur Théophile Alajouanine, spécialiste des aphasies, qui deviendra son ami et écrira sa biographie. Ayant dépensé toute sa fortune, il doit revendre ses propriétés et sa bibliothèque de quinze mille volumes en 1948, en viager, à la ville de Vichy. Il y meurt en 1957, sans descendance. Il est inhumé au cimetière des Bartins.
En 1950, il adhère à l’Association des amis de Robert Brasillach. Grand lecteur, grand traducteur, il s’était entouré de livres qu’il avait fait relier selon leurs langues : les romans anglais en bleu, les espagnols en rouge, etc.
Larbaud écrit ses premières œuvres dès l’enfance. À sept ans, il rédige un poème malhabile titré Misère du couperet, à 15 ans, il commence à rédiger son premier journal intime, et à dix-sept ans, alors qu’il revient de son voyage en Russie pour étudier au lycée Théodore-de-Banville, il écrit le Petit manuel d’idéal pratique où il prétend étudier un enfant, Milou, lequel représente « des troubles intérieurs et révoltes secrètes de l’enfance ». Larbaud reviendra sur ces premiers textes dans son recueil Enfantines, plus tardif.
En décembre 1908, pour le prix Goncourt, Octave Mirbeau vote pour Poèmes par un riche amateur, que Larbaud a publiés sans faire connaître sa véritable identité
Son roman Fermina Márquez, consacré aux amours de l’adolescence et souvent comparé au Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, obtient quelques voix au Goncourt en 1911.
Larbaud parle anglais, allemand, occitan, italien, portugais et espagnol. Il fait connaître les grandes œuvres étrangères comme Samuel Butler, dont il est le traducteur, ainsi que James Joyce dont il est correcteur-superviseur pour la traduction d’Ulysse, laquelle, réalisée principalement par Auguste Morel à partir de 1924, continue jusqu’en 1929.
Dans son ouvrage Jaune, bleu, blanc, il révèle sa pensée politique où il souhaite des États-Unis d’Europe, avec des États membres qui correspondent aux « vraies nations » du continent, dont un pour les Occitans. Dans une optique « post-France », il envisage une Occitanie indépendante, qui comprend d’ailleurs Vichy, sa ville d’origine qui est située à la pointe nord de l’aire de locution de l’occitan et qui aurait pour capitale Montpellier. Il affirme ainsi un occitanisme politique appuyé précoce au xxe siècle.
Liste des œuvres
(liste non exhaustive)
Les principaux textes de Valery Larbaud ont été rassemblés dans la collection « La Pléiade » des éditions Gallimard (un tome, 1957, réédition 1984).
Romans et nouvelles
Poésies
Essais
Correspondance
Publications posthumes : journal et correspondance
Hommages
Source : Wikipedia
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