Tombe un an

Tel sera donc pour moi la fin de ces jours ivres

le passé turbulent s’agite en sa cage ivre

le passé qui revient avec ses portulans

le temps qui se réplique et ce dîner soudain

d’anniversaire épars entre ces froideurs ivres

les pluies se sont séchées sur l’arbre aux feuilles ivres

la boite de couleur ferme sa coquille ivre

amande transpercée amande des jours ivres

quel espoir quel espoir la nuit qui se délivre

et le passé qui meurt qui meurt et agonise

le passé turbulent tranché dans sa cage ivre

Publications similaires

La poésie transcende le temps. Écrivez comme Baudelaire, commentez comme Aragon, et laissez votre empreinte.

Laisser un commentaire