Les Plus Lus

  • BofBof

    L’art poétique (Chant III)

    Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux ; D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D’Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous […] Plus

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  • Sagesse

    À MADEMOISELLE LOUISE B. I. – Ainsi donc rien de grand, rien de saint, rien de pur, Rien qui soit digne, ô ciel ! de ton regret d’azur ! Rien qui puisse anoblir le vil siècle où nous sommes, Ne sortira du cœur de l’homme enfant des hommes ! Homme ! esprit enfoui sous les […] Plus

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  • Les faux beaux jours…

    Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme, Et les voici vibrer aux cuivres du couchant. Ferme les yeux, pauvre âme, et rentre surlechamp : Une tentation des pires. Fuis l’infâme. Ils ont lui tout le jour en longs grêlons de flamme, Battant toute vendange aux collines, couchant Toute moisson de […] Plus

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  • Les enfants pauvres

    Prenez garde à ce petit être ; Il est bien grand, il contient Dieu. Les enfants sont, avant de naître, Des lumières dans le ciel bleu. Dieu nous les offre en sa largesse ; Ils viennent ; Dieu nous en fait don ; Dans leur rire il met sa sagesse Et dans leur baiser son […] Plus

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  • Lux

    I. Temps futurs ! vision sublime ! Les peuples sont hors de l’abîme. Le désert morne est traversé. Après les sables, la pelouse ; Et la terre est comme une épouse, Et l’homme est comme un fiancé ! Dès à présent l’œil qui s’élève Voit distinctement ce beau rêve Qui sera le réel un jour […] Plus

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  • Les chères mains qui furent miennes

    Les chères mains qui furent miennes, Toutes petites, toutes belles, Après ces méprises mortelles Et toutes ces choses païennes, Après les rades et les grèves, Et les pays et les provinces, Royales mieux qu’au temps des princes, Les chères mains m’ouvrent les rêves. Mains en songe, mains sur mon âme, Saisje, moi, ce que vous […] Plus

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  • A New York

    (pour un orchestre de jazz : solo de trompette) – I – New York ! D’abord j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues. Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre Si timide. Et l’angoisse au fond des rues à gratte-ciel Levant des yeux […] Plus

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  • À monsieur d’Avanson

    (Conseiller du Roi.) Si je n’ai plus la faveur de la Muse, Et si mes vers se trouvent imparfaits, Le lieu, le temps, l’âge où je les ai faits, Et mes ennuis leur serviront d’excuse. J’étais à Rome au milieu de la guerre, Sortant déjà de l’âge plus dispos, A mes travaux cherchant quelque repos, […] Plus

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  • L’homme de désir

    Les merveilles du Seigneur semblent jetées sans ordre et sans dessein dans le champ de l’immensité. Elles brillent éparses comme ces fleurs innombrables dont le printemps émaille nos prairies. Ne cherchons pas un plan plus régulier pour les décrire. Principe des êtres, tous tiennent à toi. C’est leur liaison secrète avec toi, qui fait leur […] Plus

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