Les Plus Lus

  • Idylle coupée

    Avril.. C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir… Chanson pitoyable et gaillarde : Chiffons fanés papillotants, Fausse note rauque et criarde Et petits traits crûs, turlutants : Velours ratissant la chaussée ; Grande-duchesse mal chaussée, Cocotte qui court becqueter […] Plus

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  • L’orbe d’or

    L’orbe d’or du soleil tombé des cieux sans bornes S’enfonce avec lenteur dans l’immobile mer, Et pour suprême adieu baigne d’un rose éclair Le givre qui pétille à la cime des mornes. En un mélancolique et languissant soupir, Le vent des hauts, le long des ravins emplis d’ombres, Agite doucement les tamariniers sombres Où les […] Plus

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  • Nostalgie de soleil

    Quel poète évoquera le rose des bruyères, Le lézard des vieux murs, la mouche des étangs, Et le petit rayon qui vient, tout le beau temps, Rire au carreau crasseux de la vieille chaumière ? Les végétaux chambrés, le fleuri, la verdure De ces jardins vitrés plus chauds que des maisons Et tout le trompe-l’œil […] Plus

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  • Les fils

    Sonnet. Toi que tes grands aïeux, du fond de leur sommeil, Accablent sous le poids d’une illustre mémoire, Tu n’auras pas senti ton nom dans la nuit noire Éclore, et comme une aube y faire un point vermeil ! Je te plains, car peut-être à tes aïeux pareil, Tu les vaux, mais le monde ébloui […] Plus

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  • Même féerie

    La lune mince verse une lueur sacrée, Comme une jupe d’un tissu d’argent léger, Sur les masses de marbre où marche et croit songer Quelque vierge de perle et de gaze nacrée. Pour les cygnes soyeux qui frôlent les roseaux De carènes de plume à demi lumineuse, Sa main cueille et dispense une rose neigeuse […] Plus

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  • À M. De Lamoignon

    Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville, Et contre eux la campagne est mon unique asile. Du lieu qui m’y retient veux-tu voir le tableau ? C’est un petit village, ou plutôt un hameau, Bâti sur le penchant d’un long rang de collines, D’où l’œil s’égare au loin […] Plus

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  • À M. Le marquis de Seignelay

    Rien n’est plus beau que le vrai. Dangereux ennemi de tout mauvais flatteur, Seignelay, c’est en vain qu’un ridicule auteur, Prêt à porter ton nom de l’Èbre jusqu’au Gange, Croit te prendre aux filets d’une sotte louange. Aussitôt ton esprit, prompt à se révolter, S’échappe, et rompt le piège où l’on veut l’arrêter. Il n’en […] Plus

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  • À M. Le marquis de Dangeau

    (Sur la noblesse dépourvue de vertu.) La noblesse, Dangeau, n’est pas une chimère, Quand, sous l’étroite loi d’une vertu sévère, Un homme issu d’un sang fécond en demi-dieux, Suit, comme toi, la trace où marchaient ses aïeux. Mais je ne puis souffrir qu’un fat, dont la mollesse N’a rien pour s’appuyer qu’une vaine noblesse, Se […] Plus

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