Courtoisie

J’accepte donc cet usage après la lutte : Si, vainqueur, tu le cèdes en dignité à ton vaincu, présente-lui la coupe honorifique (afin de marquer ta victoire décemment).
Vienne alors la bataille et le coup et le geste après le coup : je promets d’être cérémonieux.
Mais, emplissant la corne de vin tiède, — comme il boira, — je verserai, dans le puits sans fond de mon âme,
Tous tes flots doux d’un rire décemment cérémonieux.

Voter pour ce poème!

Le poème est un cadeau, une offrande de l'auteur à ses lecteurs. Offrez votre gratitude en laissant un commentaire

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments