On souffre, on s’agite, on se plaint dans mon Empire. Des rumeurs montent à la tête. Le sang, comme un peuple irrité, bat le palais de mes enchantements.
La famine est dans mon cœur. La famine dévore mon cœur : des êtres naissent à demi, sans âmes, sans forces, issus d’un trouble sans nom.
Puis on se tait. On attend. Que par un bon vouloir s’abreuvent de nouveau vie et plénitude.
o
Comme le Fils du Ciel visitant ses domaines, et jusqu’au fond des prisons de sécheresse portant lumière et liberté,
Libère en moi-même, ô Prince qui es moi, tous les beaux prisonniers — désirs aux geôles arbitraires, et qu’en grâce et retour,
Tombent sur mon Empire les gouttes larges de la satisfaction.
Libération
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