Les Plus Lus

  • Les constellations

    Clydie, au crépuscule assise dans les fleurs, Regarde, à l’orient, de ses beaux yeux rêveurs Les constellations, claires géométries, Au velours bleu du soir fixer leurs pierreries. Mélanthe les indique et, le doigt vers les cieux, Les nomme par leurs noms doux et mystérieux : Pégase, le Dragon, Cassiopée insigne, Andromède et la Lyre, et […] Plus

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  • Le Poème à Florence

    Comme un aveugle s’en allant vers les frontières Dans les bruits de la ville assaillie par le soir Appuie obstinément aux vitres des portières Ses yeux qui ne voient pas vers l’aile des mouchoirs Comme ce rail brillant dans l’ombre sous les arbres Comme un reflet d’éclair dans les yeux des amants Comme un couteau […] Plus

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  • Le ravissement d’Andromède

    D’un vol silencieux, le grand Cheval ailé Soufflant de ses naseaux élargis l’air qui fume, Les emporte avec un frémissement de plume A travers la nuit bleue et l’éther étoilé. Ils vont. L’Afrique plonge au gouffre flagellé, Puis l’Asie… un désert… le Liban ceint de brume… Et voici qu’apparaît, toute blanche d’écume, La mer mystérieuse […] Plus

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  • Désespoir

    Si c’est Amour, pourquoi m’occitil donc, Qui tant aimai, et haïr ne sus onc ? Et s’il m’occit, pourquoi plus outre vis ? Et si ne vis, pourquoi sont mes devis De désespoir et de plaints tous confus ? Meilleur m’était, soudain que né je fus, De mourir tôt que de tant vivre, même Que […] Plus

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  • Les nuages

    Couché sur le dos, dans le vert gazon, Je me baigne d’ombre et de quiétude. Mes yeux ont enfin perdu l’habitude Du spectacle humain qui clôt la prison Du vieil horizon. Làbas, sur mon front passent les nuages. Qu’ils sont beaux, mon âme ! et qu’ils sont légers, Ces lointains amis des calmes bergers ! […] Plus

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  • Bon conseil aux amants

    L’amour fut de tout temps un bien rude Ananké. Si l’on ne veut pas être à la porte flanqué, Dès qu’on aime une belle, on s’observe, on se scrute ; On met le naturel de côté ; bête brute, On se fait ange ; on est le nain Micromégas ; Surtout on ne fait point […] Plus

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  • La colère amoureuse

    Je t’aime, acculé à mes cuisses, prince du destin ! Entre mes seins, la lune affabule ton profil. Mon amant, fors l’oubli, tu me perdrais ? Gant de chiendent ! L’élégance de tes dents, de tes os, de ton nombril, Sperme posthume de ta présence, M’agite de tics comme un lé d’avoine. Pain bis ! […] Plus

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  • Les plaintes d’un Icare

    Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux astres nonpareils, Qui tout au fond du ciel flamboient, Que mes yeux consumés ne voient Que des souvenirs de soleils. En vain j’ai voulu de l’espace Trouver la fin et […] Plus

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