Les Plus Lus

  • Le nuage grandissant

    Dans le cœur et sur le visage Tout défaut grandit avec l’âge Et devient laideur sans retour ; Le petit point noir de l’enfance, Nuage dans l’adolescence, Assombrit tout le ciel un jour. Contre cette nuit qui s’avance, Pour l’âme est-il une défense ? — Oui ; son rayonnement d’amour. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • A l’alouette

    Esprit de l’air, je te salue ! Je te salue, oiseau lointain, Qui montes, comme une âme élue Dans la lumière du matin. Fuyant la plaine où ton nid reste, Où l’homme aussi demeure, hélas ! Tu remplis tout le bleu céleste De ta voix aux brillants éclats. En plein azur ton vol s’élance, Tu […] Plus

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  • L’étude

    Sous la treille, à midi, pendant que la maison Repose, et que les blés, jusques à l’horizon, Sous ce vent frais et doux qui chaque jour s’élève, Roulent comme des flots attirés par la grève, L’un près de l’autre assis, tous deux gardent le seuil : Tous deux, l’aimable enfant, au front pur, au bel […] Plus

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  • Qu’était-ce que l’enfant ?

    Qu’était-ce que l’enfant ? qu’était-ce que la mère ? Je l’ignorais. C’était la saison éphémère Qui nous enchante ; et n’a qu’un défaut, durer peu, Avril. De ma mansarde, entr’ouverte au ciel bleu, Je regardais, à l’heure où le jour vient de naître, Une femme tournant le dos à la fenêtre, Assise sur son lit, […] Plus

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  • Aliments

    Voulez-vous me prêter un peu de votre vie ? La mienne, comme un plat mal réchauffé, il n’est personne à qui je l’aie servie, avec un faux café. Voulez-vous me prêter cette ombre d’espérance, visible en vous ? La mienne, un pull-over percé de trous, je la garde, je pense, pour le repas des vers. […] Plus

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  • L’Âme de la Lyre

    Fille des hommes, je suis une parcelle de l’esprit de Dieu. Cette Lyre est mon corps. George Sand. Quand le premier sculpteur eut achevé la Lyre Et caché dans son sein les chants harmonieux ; Ouvrier sans défaut, lorsqu’il eut fait sourire Parmi ses ornements les figures des Dieux, Et qu’il eut couronné l’instrument de […] Plus

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  • À ma mère, II

    Madame Élisabeth Zélie de Banville Mère, si peu qu’il soit, l’audacieux rêveur Qui poursuit sa chimère, Toute sa poésie, ô céleste faveur ! Appartient à sa mère. L’artiste, le héros amoureux des dangers Et des luttes fécondes, Et ceux qui, se fiant aux navires légers, S’en vont chercher des mondes, L’apôtre qui parfois peut comme […] Plus

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  • Terza rima

    Quand Michel-Ange eut peint la chapelle Sixtine, Et que de l’échafaud, sublime et radieux, Il fut redescendu dans la cité latine, Il ne pouvait baisser ni les bras ni les yeux ; Ses pieds ne savaient pas comment marcher sur terre ; Il avait oublié le monde dans les cieux. Trois grands mois il garda […] Plus

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