Les Plus Lus

  • La servante au grand coeur

    La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres, Certe, ils doivent trouver les […] Plus

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  • Bièvre

    À Mademoiselle Louise B. Un horizon fait à souhait pour le plaisir des yeux.FÉNELON. I. Oui, c’est bien le vallon ! le vallon calme et sombre ! Ici l’été plus frais s’épanouit à l’ombre. Ici durent longtemps les fleurs qui durent peu. Ici l’âme contemple, écoute, adore, aspire, Et prend pitié du monde, étroit et […] Plus

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  • La vie aux champs

    VI. Le soir, à la campagne, on sort, on se promène, Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine ; Moi, je vais devant moi ; le poète en tout lieu Se sent chez lui, sentant qu’il est partout chez Dieu. Je vais volontiers seul. Je médite ou j’écoute. Pourtant, si quelqu’un veut […] Plus

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  • L’homme juste

    Le Juste restait droit sur ses hanches solides : Un rayon lui dorait l’épaule ; des sueurs Me prirent : “Tu veux voir rutiler les bolides ? Et, debout, écouter bourdonner les flueurs D’astres lactés, et les essaims d’astéroïdes ? “Par des farces de nuit ton front est épié, Ô juste ! Il faut gagner […] Plus

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  • La femme adultère

    ‘ Mon lit est parfumé d’aloès et de myrrhe ; ‘ L’odorant cinnamome et le nard de Palmyre ‘ Ont chez moi de l’Egypte embaumé les tapis. ‘ J’ai placé sur mon front et l’or et le lapis ; ‘ Venez, mon bienaimé, m’enivrer de délices ‘ Jusqu’à l’heure où le jour appelle aux sacrifices […] Plus

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  • A Mlle Fanny de P.

    Ô vous que votre âge défend, Riez ! tout vous caresse encore. Jouez ! chantez ! soyez l’enfant ! Soyez la fleur ; soyez l’aurore ! Quant au destin, n’y songez pas. Le ciel est noir, la vie est sombre. Hélas ! que fait l’homme icibas ? Un peu de bruit dans beaucoup d’ombre. Le […] Plus

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  • Nous sommes deux enfants

    Nous sommes deux enfants et nous sommes deux âmes ; Nos cœurs sont enlacés ; nous enlaçons nos mains, Toi, femme aux pleurs bénis, forte parmi les femmes, Moi, sérieux, déjà penché sur les humains. Nous vivons ; nous chantons ; nous faisons notre aumône, Et nous ne demandons qu’à nous aimer, ma sœur, Et […] Plus

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  • Tu parles ou on te tue

    « Tu parles ou on te tue » Ils t’ont tuée Evelyne Tu n’avais pas parlé En trois phrases ordinaires sans coryphée sans chœur sans théâtre ni spectateurs sans l’intervention des dieux ou leur absence la voilà la tragédie « Tu parles ou on te tue » Ils t’ont tuée Evelyne Tu n’avais pas parlé […] Plus

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  • Aux femmes

    S’il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre, Qu’une entre vous vraiment comprit sa tâche austère ; Si, dans le sentier rude avançant lentement, Cette âme s’arrêtait à quelque dévoûment ; Si c’était la bonté sous les cieux descendue, Vers les infortunés la main toujours tendue ; Si l’époux et l’enfant à ce cœur […] Plus

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  • La famille du menuisier

    Le marchand de cercueils vient de trousser ses manches Et rabote en sifflant, les pieds dans les copeaux. L’année est bonne ; il n’a pas le moindre repos Et même il ne boit plus son gain tous les dimanches. Tout en jouant parmi les longues bières blanches, Ses enfants, deux blondins tout roses et dispos, […] Plus

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