Tout ou Rien

Une seule chose esi nécessaire : tout.

C.

Chesterton.
Ce n’était rien et puis c’est : tout !

Comme fait l’œuf, l’amour, la foudre.

Amour qui dort de tout son soûl.

Mais qui dort comme un sac de poudre.
Eustache radotait

Dans sa ferblanterie.

Ludovic ruminait

Dans sa nécrologie.
Josine zézéyait

Dans sa logomachie

Et

Firmin poussiérait

Dans sa cacochymie.
Ce n’était rien, larves et lunes

Et sommeilleux jus de printemps.

Mousse qui guettes dans la hune

Et dis la mer comme un étang.
Les jours duraient, ô marchandises.

Ce n’était rien et rien de rien. «

Sésame, ouvre-toi, » comme ils disent.

Sésame obéit comme un chien.
Mais la grotte est vide,

Aladin.

Va donc, vieux bétail de prophètes.

Famine, moi je prends ton sein :

Bon sein de

Famine m’allaite.
Ce n’était rien.

Comme un grisou.

Ce n’était rien.

Et puis c’est : tout !

Norge

La poésie est le reflet de l'âme. Laissez votre reflet briller ici.

Laisser un commentaire