Les Plus Lus

  • Madrigal triste

    I Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! et sois triste ! Les pleurs Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs. Je t’aime surtout quand la joie S’enfuit de ton front terrassé ; Quand ton coeur dans l’horreur se noie ; Quand sur ton […] Plus

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  • Je t’aime d’être faible…

    Je t’aime d’être faible et câline en mes bras Et de chercher le sûr refuge de mes bras Ainsi qu’un berceau tiède où tu reposeras. Je t’aime d’être rousse et pareille à l’automne, Frêle image de la Déesse de l’automne Que le soleil couchant illumine et couronne. Je t’aime d’être lente et de marcher sans […] Plus

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  • À la France

    France, telle qu’elle est, j’offre cette œuvre à toi Comme un autre jadis l’eût dédiée au Roi, Du temps où, sauf la cour, tout le monde était rustre, Pour qu’il la protégeât et qu’elle fût illustre. Et d’ailleurs faudrait-il qu’on dit : Il a chanté La Provence, un recoin de pays enchanté, Exaltant (ce n’est […] Plus

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  • Madrigal triste

    I Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! et sois triste ! Les pleurs Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs. Je t’aime surtout quand la joie S’enfuit de ton front terrassé ; Quand ton coeur dans l’horreur se noie ; Quand sur ton […] Plus

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  • Aubade parisienne

    Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc ? Il gèle, Mais je me crois au printemps. Entends-tu, mademoiselle ? Tu m’as rendu mes vingt ans. Tu m’as rendu ma jeunesse. Ce cœur que je croyais mort, Je veux […] Plus

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  • Adieux à la mer

    Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu’une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur ces poétiques débris. Que j’aime à flotter sur ton onde. A l’heure où du haut du rocher L’oranger, la vigne féconde, Versent sur ta vague profonde Une ombre propice au nocher ! Souvent, dans ma […] Plus

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  • Les infidèles

    Sonnet. Je t’aime, en attendant mon éternelle épouse, Celle qui doit venir à ma rencontre un jour, Dans l’immuable éden, loin de l’ingrat séjour Où les prés n’ont de fleurs qu’à peine un mois sur douze. Je verrai devant moi, sur l’immense pelouse Où se cherchent les morts pour l’hymen sans retour, Tes sœurs de […] Plus

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  • Tu fus une grande amoureuse

    Tu fus une grande amoureuse À ta façon, la seule bonne Puisqu’elle est tienne et que personne Plus que toi ne fut malheureuse, Après la crise de bonheur Que tu portas avec honneur. Oui, tu fus comme une héroïne, Et maintenant tu vis, statue Toujours belle sur la ruine D’un espoir qui se perpétue En […] Plus

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  • Les amants de montmorency

    (fragment) Ils passèrent deux jours d’amour et d’harmonie De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie De regards confondus, de soupirs bienheureux, Qui furent deux moments et deux siècles pour eux. La nuit, on entendait leurs chants ; dans la journée Leur sommeil ; tant leur âme était abandonnée Aux caprices divins du […] Plus

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  • Hommage à M. de Lamartine

    Dieu merci, je me sens âme assez forte en moi, Pour dire hardiment, selon toute ma foi, Ce que j’ai sur le coeur, contre ces pamphlétaires Qui de volcans boueux fécondent les cratères, Jettent au vent l’honneur des réputations, Et mentent à la muse, ainsi qu’aux nations. Aboyeurs de places publiques, Brocanteurs de sales reliques, […] Plus

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