Vers la ville

Vers la ville

c’est la descente de la montagne

et de la forêt avec ses tanguantes frondaisons.

Puis la grave rencontre de la verdure et de la cité,

les conciliabules dans les faubourgs, où s’échangent

arbres et maisons, les demeures des hommes se font de plus en plus

denses, ne laissant pénétrer les arbres que sur deux rangs

vers les places où ils forment les faisceaux, pour reprendre ensuite leur marche jusqu’à la mer

qui de ses lames frémissantes coupe la côte, mais n’empêche pas les îles, ces rappels couverts

de palmes naufragées, ni ces écueils devinés qui tachent d’un violet de

ténèbres le fond des transparences marines.

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