Claude Mermet

À peine en âge d’étudier, il fut mis au collège de sa ville natale, une bonne institution où il se fit bientôt remarquer entre tous, par son intelligence vive, enjouée, railleuse, où la gaieté gauloise et la gausserie bugiste s’alliaient largement à une instruction solide, à la délicatesse du goût et à la finesse de l’esprit.

Il avait une instruction solide, une intelligence vive et enjouée, une finesse d’esprit dont ses écrits ont donné la preuve.

On ne sait pas trop où il fit ses études. Peut-être à Turin, comme Claude Guichard, né également à Saint-Rambert vers 1545.

Claude Mermet ayant terminé ses études et fier de quelques vers applaudis, chercha sa voie et crut l’avoir trouvée en se faisant nommer principal du collège dont il avait été l’élève.

Il prit alors conscience, au milieu des livres et des professeurs, des énormes lacunes dans les ouvrages pédagogiques mis entre les mains de ses élèves.

Il entreprit alors un de ses ouvrages les plus connus que les événements ne lui permirent pas de publier alors et qui ne put voir le jour que dix ans plus tard.

Cet ouvrage a été édité à Lyon par Basile Bouquet en l’année 1589, un seul exemplaire connu en a permis la réédition, en 1973 :

La pratique de l’Orthographe Françoise
Mais il était appelé à une autre carrière. Ses vers et sa réputation étaient connus d’Emmanuel-Philibert, Duc de Savoie, qui le nomma notaire ducal à Saint-Rambert. Il avait à peine vingt-cinq ans. Il garda cette charge jusqu’à un âge avancé. Il a terminé sa vie comme châtelain, à Saint-Rambert en 1620.