Les Plus Lus

  • Avant que mon adieu salue

    Avant que mon adieu salue avec tristesse Paris, ce beau Paris qui fut l’humble Lutèce, Et que j’aille revoir les fortunés climats Où Marseille au rivage aligne tant de mâts, Laisse-moi rafraîchir, ami, dans ta mémoire, La promesse qu’un jour tu me fis après boire, Promesse que je veux, à ce dernier moment, Lier d’un […] Plus

    Lire la suite

  • Dédicace

    A MA GRANDMÈRE Quand tu m’as demandé ce livre des Stoïques, O mère qui n’es plus, tes lèvres héroïques Retenaient le soupir par l’agonie étreint ; Mourante, et cependant presque debout encore, Le regard éclairé de la splendide aurore Qui luit au ciel pour nous lorsqu’ici tout s’éteint, Tu t’élevais déjà vers le monde invisible […] Plus

    Lire la suite

  • L’amour et la mort

    (À M. Louis de Ronchaud). I Regardez-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment : Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent […] Plus

    Lire la suite

  • Victoire sans victoire

    D’abord la volonté de vaincre est à vaincre. L’autre n’est pas l’ennemi. L’autre n’est pas le rival. L’autre n’est pas l’autre. Il n’y a plus d’ombre, plus de reflet, plus de miroir. La lumière est sans éclat, la vision sans obstacle, le souffle sans rythme. La mémoire a embrassé l’oubli. L’or a la douceur de […] Plus

    Lire la suite

  • À Éléonore (III)

    Ah ! si jamais on aima sur la terre, Si d’un mortel on vit les dieux jaloux, C’est dans le temps où, crédule et sincère, J’étais heureux, et l’étais avec vous. Ce doux lien n’avait point de modèle : Moins tendrement le frère aime sa sœur, Le jeune époux son épouse nouvelle, L’ami sensible un […] Plus

    Lire la suite

  • À Charles X

    Triste et soudain fracas d’un trône héréditaire, Profond enseignement aux puissants de la terre, Qui vous eût pu prévoir, et dire : Dans trois jours, Cette tige de rois par les siècles blanchie Et ce vaste pouvoir et cette monarchie Auront fui sans espoir et croulé pour toujours ? Et toi qui n’es plus rien […] Plus

    Lire la suite

  • Silvia

    À Madame ***. Il est donc vrai, vous vous plaignez aussi, Vous dont l’oeil noir, gai comme un jour de fête, Du monde entier pourrait chasser l’ennui. Combien donc pesait le souci Qui vous a fait baisser la tête ? C’est, j’imagine, un aussi lourd fardeau Que le roitelet de la fable ; Ce grand […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.