Les Plus Lus

  • Toast funèbre

    Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre un monstre d’or ! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est […] Plus

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  • L’autopsie du néant

    Je n’ai jamais la nostalgie de moi. Je ne suis que l’instant qui reconnaît sa Je suis le verbe qui n’exprime ni l’être ni la chose. J’oublie que j’ai perdu mes souvenirs, cailloux sur un pauvre chemin. Dois-je applaudir ce qui m’efface : le vent, la neige, la volonté de n’être rien ? Quel fossile […] Plus

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  • Absence, Absence, Absence, ô cruelle divorce

    Absence, Absence, Absence, ô cruelle divorce, Pitié des affligés, maison d’obscurité, Qui ruine tout le monde, et dont l’autorité Fait de nouveaux enfers, connaissant bien sa force, Pourquoi, hélas pourquoi, ô misérable amorce, De mes soudainetés, astu précipité Mon coeur sur tous les coeurs, amoureux éventé, Indomptable et lointain, et qui n’a que l’écorce ? […] Plus

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  • Le Mont des Oliviers

    I Alors il était nuit et Jésus marchait seul, Vêtu de blanc ainsi qu’un mort de son linceul ; Les disciples dormaient au pied de la colline. Parmi les oliviers qu’un vent sinistre incline Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ; Triste jusqu’à la mort; l’oeil sombre et ténébreux, Le front baissé, […] Plus

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  • La neige

    J’aime la neige éblouissante Qui couronne les vieilles tours, Et sur les arbres qu’elle argente : Courbe la feuille jaunissante, Dernier souvenir des beaux jours. Ses blancs flocons avec mystère Reposent au toit des maisons, Et d’une tunique légère Voilent la face de la terre, Ainsi que de molles toisons. Écoutez ! tout semble immobile, […] Plus

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  • Vivre innove le logis

    Quand l’aube s’éprend de la ville J’émerge des linges de l’absence Je fracture les serrures du temps J’échappe au cerne des mots Quand l’aube s’éprend de la ville L’avenir élève ses arches La mémoire tire braises de l’ombre Vivre innove le logis. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le sablier d’absence

    à André Lorenl En cette nuit je crus crronément que Dieu se promenait dans une rue que je pourrais l’y rencontrer Je sortis de ce café célèbre en vain car je ne vis personne sur les chemins que j’inventai Il s’en fallut de peu que je m’écroule au pied de ma propre statue qui sans […] Plus

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