Les Plus Lus

  • Au Platane

    A André Fontainas. Tu penches, grand Platane, et te proposes nu, Blanc comme un jeune Scythe, Mais ta candeur est prise, et ton pied retenu Par la force du site. Ombre retentissante en qui le même azur Qui t’emporte, s’apaise, La noire mère astreint ce pied natal et pur À qui la fange pèse. De […] Plus

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  • Voyelles

    Sonnet. A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, […] Plus

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  • Pour une anatomie

    Qui voudra bien contempler l’Univers, Où du grand Dieu le grand pouvoir abonde En éléments, et animaux divers, En Ciel, et Terre, et Mer large et profonde, Vienne voir l’homme, où la machine ronde Est toute enclose, et plus, qui bien le prend. Car pour soi seul en ce sien petit monde À tout compris, […] Plus

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  • Les Oiseaux

    L’air n’est plus obscurci par des brouillards épais, Les prés font éclater les couleurs les plus vives, Et dans leurs humides palais L’hiver ne retient plus les naïades captives. Les bergers, accordant leur musette à leur voix, D’un pied léger foulent l’herbe naissante ; Les troupeaux ne sont plus sous leurs rustiques toits. Mille et […] Plus

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  • La rose

    A Monsieur Sainte-Beuve Quand nous respirons cette rose Au front pâle, au souffle embaumé, Tu nous dis qu’en son sein repose Un vers enfermé. Tu la saisis et tu la cueilles, Fouillant dans son calice vert Qui, tout dépouillé de ses feuilles, reste à découvert. Puis tu fais voir l’insecte avide Se tordant, roulé tout […] Plus

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  • Conciliabules

    A grignoter un levant à replier un couchant Les animaux se seront enfuis emportant hors de la ville sa dernière clé de chaleur. Pour l’heure il n’est question à peine que d’une porte à démasquer en tâtonnant à travers la désolation de l’intime terreau jusqu’à la vitesse de tendresse hasardeuse qui fait mon frère l’arbre […] Plus

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  • Éloge de la volupté

    Ô douce Volupté, sans qui, dès notre enfance, Le vivre et le mourir nous deviendraient égaux ; Aimant universel de tous les animaux, Que tu sais attirer avecque violence ! Par toi tout se meut ici-bas. C’est pour toi, c’est pour tes appâts, Que nous courons après la peine : Il n’est soldat, ni capitaine, […] Plus

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