A un astronome

Antoine de Latour
par Antoine de Latour
0 vues
0.0

Ami, si dans le ciel, sur ces pages d’azur
Dont votre œil lit d’en bas les sublimes merveilles,
Vous savez une étoile où, pour ses longues veilles,
La couche du poète est un chevet moins dur,

Un monde où le poète, en charmant les oreilles,
Puisse au cœur préféré s’ouvrir un chemin sûr,
Ami, dites-le moi, que vers ce monde pur
J’emprunte pour voler les ailes des abeilles ;

Car je suis las de voir mes hymnes impuissants,
Monter et s’exhaler ainsi qu’un vil encens,
(Les larmes et les vers sont l’encens de notre âme…)

Mais non, astres jaloux, poursuivez votre cours,
Laissez-moi, sur la terre, adorer cette femme,
Je veux l’aimer encore, je veux l’aimer toujours.

Antoine de Latour

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Antoine de Latour

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans notre jardin de vers, chaque commentaire est une fleur unique, à la manière de Villon. Plantez la vôtre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Antoine de Latour

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.