Retour

Ô muse, avais-je dit, que me font tes merveilles ?
Elles n’enchantent plus la scène où nous passons.
Pour consoler du jour le ciel a fait les veilles,
Laisse-moi le plaisir et garde tes chansons !

Et je livrais mon cœur, et j’ouvrais mes oreilles
Aux lyres de la terre, à leurs profanes sons,
Ce monde était mon Dieu, dans ses coupes vermeilles,
Ô muse, je buvais l’oubli de tes leçons.

Ah ! c’était vainement; et ces folles ivresses
Ne valaient pas, ô muse, un jour de mes tristesses,
Lorsqu’assis à tes pieds j’endormais ma douleur.

J’étais bien malheureux, mais une voix charmante
M’appelant : — « Va, dit-elle, sois meilleur, et chante.
Et la source des vers s’est rouverte en mon cœur.

Laissez-vous emporter par le flux de la créativité. Écrivez, commentez, partagez.

Laisser un commentaire

Découvrez d'autres poèmes de Antoine de Latour

Veuillez autoriser les annonces sur ce site!

Il semble que vous utilisez un bloqueur de publicités. La publicité constitue la seule source de financement pour du site. Vous Pouvez ajouter LaPoesie.org à votre liste blanche.

Refresh

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.