La critique d’une femme

Vos éloges sont doux, ils pénètrent mon âme,
Mais, timide chanteur, j’aime aussi vos leçons ;
Si quelque mot vous blesse ou quelques rudes sons,
Dites, vous obéir me sera doux, Madame !

Et le soir, près du feu, reprenant mes chansons,
Je chercherai le mieux, en attisant la flamme ;
L’art se plaît à cacher dans le sens de la femme
Ses plus charmants instincts, et nous l’en bénissons.

Allons ! mettez le doigt sur le vers qui s’égare ;
La critique du cœur, chose touchante et rare,
De la sainte amitié ne perd jamais l’accent,

La main qui sur les fleurs épanche la rosée
N’a-t-elle pas le droit d’arracher, en passant,
La feuille qui jaunit ou la tige brisée ?

Voter pour ce poème!

Antoine de Latour Apprenti Poète

Par Antoine de Latour

Antoine Tenant de Latour, né à Saint-Yrieix le 30 août 1808, mort à Sceaux le 27 avril 1881, est un écrivain français.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Vos commentaires sont le carburant de notre inspiration. Alimentez notre feu poétique.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Jocelyn, le 16 décembre 1793

L’écran