Un soir d’automne

Une source à mes pieds roule son eau limpide,
Et mêle son murmure à celui de mes vers,
Tandis qu’autour de moi tombe la feuille humide
Du saule qui déjà sent le froid des hivers.

A l’autre bord du lac, une beauté timide
Dessine, en se jouant, ces coteaux encor verts
Qui disputent en vain à son crayon rapide
Et leurs mille détours et leurs lointains divers.

Et parfois je crois voir une blanche nacelle
S’en venir d’elle à moi pour retourner vers elle,
Et la muse, au milieu, nous sourire en passant,

Et verser tour à tour de sa coupe bénie,
Aux changeantes lueurs du jour qui va baissant,
La lumière sur l’un, sur l’autre l’harmonie.

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