A Jeanne, princesse de Navarre
Un jour de mai , que l’aube retournée Rafraischissoit la claire matinée, Afin d’un peu récrier mes esprits, Au grand verger, tout le long du pourpris, Me promenois par l’herbe fraische et drue, Là, où je vis la rosée épandue, Et sur les choux ses rondelettes gantes Courir, couler, pour s’entrebaiser toutes : Le rossignol, […] Plus