Paranapiaçaba

Le

Paranapiaçaba est la

Serra do

Mar
C’est ici que le train est hissé par des câbles et franchit la dure montagne en plusieurs sections
Toutes les stations sont suspendues dans le vide
Il y a beaucoup de chutes d’eau et il a fallu entreprendre de grands travaux d’art pour étayer partout la montagne qui s’effrite
Car la

Serra est une montagne pourrie comme les

Rognes au-dessus de

Bionnasay mais les

Rognes couvertes de forêts tropicales
Les mauvaises herbes qui poussent sur les talus dans la tranchée entre les voies sont toutes des plantes rares qu’on ne voit à

Paris que dans les vitrines des grands horticulteurs
Dans une gare trois métis indolents étaient en train de les sarcler

Blaise Cendrars

Voter pour ce poème!

Le poème est un miroir qui reflète notre âme. Laissez votre reflet briller en laissant un commentaire

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments