Les Plus Lus

  • A la Malibran

    Stances I Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle ; Depuis qu’elle n’est plus quinze jours sont passés, Et dans ce paysci quinze jours, je le sais, Font d’une mort récente une vieille nouvelle. De quelque nom d’ailleurs que le regret s’appelle, L’homme, par tout pays, en a bien vite assez. II […] Plus

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  • L’héritier présomptif

    Dans son berceau d’osier que l’aïeule balance, Regardez-le dormir, le tendre nourrisson. Nos fermiers sont deux fois heureux de sa naissance : C’est leur premier enfant, c’est leur premier garçon ! Que la ferme au travail tout un jour fasse trêve ; Que l’araire en un coin sommeille abandonné. Qu’eux-mêmes les grands bœufs, livrés à […] Plus

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  • L’art poétique (Chant II)

    Telle qu’une bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements Telle, aimable en son air, mais humble dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle. Son tour, simple et […] Plus

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  • Seule au pied de la tour

    Seule au pied de la tour d’où sort la voix du maître Dont l’ombre à tout moment au seuil vient apparaître, Prête à voir en bourreau se changer ton époux, Pâle et sur le pavé tombée à deux genoux, Triste Pologne ! hélas ! te voilà onc liée, Et vaincue, et déjà pour la tombe […] Plus

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  • Le renard anglais

    Une humeur franche et libre, et le don d’être amie Malgré Jupiter même et les temps orageux. Tout cela méritait un éloge pompeux : Il en eût été moins selon votre génie ; La pompe vous déplaît, l’éloge vous ennuie. J’ai donc fait celui-ci court et simple. Je veux Y coudre encore un mot ou […] Plus

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  • Marseille

    C’est à Rouen, votre Rouen, Madame, Qu’on brûla… (je fais un impair !) Mais Marseille ! c’est une femme Qui se lève, au bord de la mer ! Le Havre a votre amour, et d’une ; Son port, et de deux ; qu’il soit fier ! Mais Marseille ! c’est une brune Qui sourit, au […] Plus

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  • Présence frivole

    Je suis la fable du néant, qui s’ennuyait. Un jour, il s’est mis à conter une anecdote : il m’a conçu caprice, mensonge, élément superflu dans un monde affolé. Mais les plaisanteries sont comme un tour de carrousel ou un pétale d’églantine au gré des vents. Le néant, aujourd’hui, redevient très sérieux. Dans son travail, […] Plus

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  • A M. de Molière

    Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers : Dans les combats d’esprit savant maître d’escrime, Enseignemoi, Molière, où tu trouves la rime. On dirait quand tu […] Plus

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  • La Cigale et la Fourmi

    La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle. ‘Je vous paierai, lui ditelle, Avant l’Oût, […] Plus

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