Prenez le cas que, comme je suis vôtre

Prenez le cas que, comme je suis vôtre
Et être veux vous soyez tout à moi :
Certainement par ce commun bien nôtre
Vous me devriez tel droit que je vous dois.

Et si Amour voulait rompre sa Loi,
Il ne pourrait l’un de nous dispenser,
S’il ne voulait contrevenir à soi,
Et vous, et moi, et les Dieux offenser.

(Rymes XXVI)

Rymes

Voter pour ce poème!

Nous vous en supplions, donnez-nous votre avis sur ce poème! Nous avons besoin de votre sagacité pour nous éclairer!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments