Vues des Anges, les cimes…
Vues des Anges, les cimes des arbres peutêtre
sont des racines, buvant les cieux ;
et dans le sol, les profondes racines d’un hêtre
leur semblent des faîtes silencieux.
Pour eux, la terre, n’estelle point transparente
en face d’un ciel, plein comme un corps ?
Cette terre ardente, où se lamente
auprès des sources l’oubli des morts.
Vergers