En m’en venant au tard de nuit

En m’en venant au tard de nuit
se sont éteintes les ételles :
ah ! que les roses ne sontelles
tard au rosier de mon ennui
et mon Amante, que n’estelle
morte en m’aimant dans un minuit.

Pour m’entendre pleurer tout haut
à la plus haute nuit de terre
le rossignol ne veut se taire :
et lui, que n’estil moi plutôt
et son Amante ne mentelle
et qu’il en meure dans l’ormeau.

En m’en venant au tard de nuit
se sont éteintes les ételles :
vous lui direz, ma tendre Mère,
que l’oiseau aime à tout printemps …
Mais vous mettrez le tout en terre
mon seul amour et mes vingt ans…

Le Voeu de vivre

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