Les Plus Lus

  • La ville au loin…

    La Ville au loin monte des voeux immolateurs… Par les vitres en haut, la Ville, aux Yeux à perte Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l’aorte ! Monte haut des quadratures de pierre, et lourd Le temps de dômes, ainsi qu’enserrant le rêve Lourdarrêté vers l’elliptique expansion De ses Fatalités : Et est […] Plus

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  • Hymne de guerre

    Menezles, les Chevaux du vent du Sud, à la rivière Menezles !… Dans l’entame de leurs plaies Pareilles au sexe des vierges, les Guerriers sanglants éteignent des tisons Et mettent les aromates pilés : Lui qui de tout tient le Milieu L’HommedesSorts sait le Motdieu Qui dompte le sang noir et les Esprits aigus dans […] Plus

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  • Sonnet

    Ma Triste, les oiseaux de rire Même l’été ne voient pas Au Mutisme de morts de glas Qui vint aux grands rameaux élire Tragique d’un passé d’empire Un seul néant dans les amas Plus ne songeant au vain soulas Vers qui la ramille soupire. Sous les hauts dômes végétants Tous les sanglots sans ors d’étangs […] Plus

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  • Dire du mieux

    Pour les Fagots du Four, antre clairvespéralement qui se voûte d’ors, où cuire l’éternel pain rondi, même lors qu’entre le rutilant soleil au signe des Gémeaux : de matin, attaquèrent de serpes les haies épointant aux gantelets leurs épines, où charpentes et timons de demain les Futaies tressaillantes de hache, sonores de loin en loin […] Plus

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  • Les yeux de l’aïeule

    Vie, et ride des eaux, depuis que hors l’amère Navrure de ses Yeux son âme ne sourd plus, De ses Yeux inlassés la Vieille aux os de pierre Morne et roide regarde : et sa voix de prière Très aigre, égrène au soir les avés des élus. A mesure qu’elle a, spleen des angles rigides […] Plus

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  • En m’en venant au tard de nuit

    En m’en venant au tard de nuit se sont éteintes les ételles : ah ! que les roses ne sontelles tard au rosier de mon ennui et mon Amante, que n’estelle morte en m’aimant dans un minuit. Pour m’entendre pleurer tout haut à la plus haute nuit de terre le rossignol ne veut se taire […] Plus

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  • Dies irae

    Un soir l’Orgue d’église aux spasmes des Violons Montait loin sa douleur sourde en les râles longs : Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs ! Un soir l’Orgue montait dans l’horreur des Violons… Horreur ! la Terre pleure, et, grande Trisaïeule, Par la vulve et l’ovaire aux ouvraisons de gueule Ainsi qu’une […] Plus

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  • Berceuse de l’après-midi

    Il ne veut pas dormir, mon Petit… Mon petit Ne veut pas dormir, et rit ! et tend à la lumière Le hasard agrippant et l’unité première De son geste ingénu qui ne se sait porteur Des soirs d’Hérédités, et tend à la lumière Du grossi soleil son geste qui s’étourdit D’être du monde !… […] Plus

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  • Aux temps des dieux

    Tout moderne, et voyant de nos modernes âmes, Des soirs vieux, malgré lui, hors du Vrai, sans paphos Où des déesses, il s’exile ! et, dans les gammes Des azurs et des ors, et le nu des paros, Mensonge et dieux il pleure, et Vous, ô pâles Ames ! Vagueuses Vierges, aux plis longs des […] Plus

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  • Les herseurs – sous la lune

    Ainsi qu’une prière et qu’un ennui, soleilles Tu, lune pleine ! haut au haut des peupliers ! Tout a l’air d’eaux : et l’Homme inému des merveilles Mène par la lumière, ayant l’amour des veilles, Les pas las des Taureaux, Trois et loin réguliers. Traîneurs doux de l’aiguë et de la large herse, Homme et […] Plus

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  • Lieu de lauriers

    Tuant, sur un sopha, sonneur des modes las, Amant des rimes d’or rarissimes et vierges, Dans les rêves le spleen, du làhaut morne et gras, Quand, lourde, ploq, pliq, ploq, ainsi qu’en l’eau, des verges, La pluie au long ennui plaque en les longs ruisseaux Sa musique univoque, et que le morne arpège, Pliq, ploq, […] Plus

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