Les Plus Lus

  • Il faut être

    Un désespoir, une élégance ? Il faut être Mozart. C’est en mourant que je me pense et deviens œuvre d’art. Un jeu de mots, une blessure ? Il faut être Watteau. La vie jamais ne devient dure pour qui se pend trop tôt. Hautaine fable ou vérité ? Il faut être Racine. L’amour, qui peut […] Plus

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  • Lutte

    La Muse est divine, et sans cesse Charme le jour. Elle restera ma déesse Et mon amour. Jamais celle que j’ai suivie Ne m’a lésé. Mais, certes, lutter pour la vie Est malaisé. Ah! sous le rouge crépuscule Du ciel en feu, Le meilleur lutteur fut Hercule, Esclave et dieu. Car agile en ses peccadilles […] Plus

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  • J’ai dit à l’esprit vain, à l’ostentation

    J’ai dit à l’esprit vain, à l’ostentation, L’Ilion de l’orgueil futile, le Sion De la frivolité sans cœur et sans entrailles, La citadelle enfin du Faux : « Croulez, murailles Ridicules et pis, remparts bêtes et pis. Contrescarpes, sautez comme autant de tapis Qu’un valet matinal aux fenêtres secoue, Fossés que l’eau remplit, concrétez-vous en […] Plus

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  • Présence

    tout un mai de canéficiers sur la poitrine de pur hoquet d’une île adultère de site chair qui soi prise de soi-même vendange O lente entre les dacites pincée d’oiseaux qu’attise un vent où passent fondues les chutes du temps le pur foison d’un rare miracle dans l’orage toujours crédule d’une saison non évasive Ajouter […] Plus

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  • Le temps du blasphème

    1 Hors du présent pas de réalité alors même que le présent est une ombre en plein midi qui s’efface pas à pas. Que dire du passé qui n’est que l’image décalée de ce qui a si peu été? Songe d’un songe qui prétend tracer la voie et parfois faire la loi et parfois semer […] Plus

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  • Nos œuvres

    Si banals soyez-vous, maisons, meubles, habits, Engins accoutumés, nécessaires outils, Objets de formes innombrables, Que de pensée et de sueurs vous recélez ; Que d’hommes ont connu des moments affolés À vous rendre plus désirables ! Je vois ceux qui, ravis d’un concept et crispés, Adjurent des contours nettement découpés De luire en l’idée imprécise, […] Plus

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  • À M. De Guilleragues

    De la connaissance de soi-même. Esprit né pour la cour, et maître en l’art de plaire, Guilleragues, qui sais et parler et te taire, Apprends-moi si je dois ou me taire ou parler. Faut-il dans la satire encor me signaler, Et, dans ce champ fécond en plaisantes malices, Faire encore aux auteurs redouter mes caprices […] Plus

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  • À M. de Molière

    Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers : Dans les combats d’esprit savant maître d’escrime, Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime. On dirait quand tu […] Plus

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  • Idylle coupée

    Avril.. C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir… Chanson pitoyable et gaillarde : Chiffons fanés papillotants, Fausse note rauque et criarde Et petits traits crûs, turlutants : Velours ratissant la chaussée ; Grande-duchesse mal chaussée, Cocotte qui court becqueter […] Plus

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