tourment d’un moment
Tourment*,
Elle porte bien son nom cette machine de guerre,
Pour atteindre à distance, lâchement de ses traits,
Tous les pauvres assiégés de malheurs sur la terre,
Prisonniers d’un état, ceint de …
Tourment*,
Elle porte bien son nom cette machine de guerre,
Pour atteindre à distance, lâchement de ses traits,
Tous les pauvres assiégés de malheurs sur la terre,
Prisonniers d’un état, ceint de …
A sad tale’s best for winter ;
I have one of spirits and goblins.
Shakspere, Winter’s tale. Act.II, scène I.
I
Dans nos longs soirs d’hiver, où, chez le bon Armand,
Dans …
L’autre matin, sous la feuillée,
De soleil rose ensoleillée,
Je rêvais à toi, – tu passas !
Et je vis à ta boutonnière,
Penchant ses graines de lumière,
Une branche de mimosas.…
Alors j’avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles,
Je m’arrêtais pour voir voyager les étoiles
Et contemplais trembler, à l’horizon lointain,
Des flots où leur clarté jouait jusqu’au matin.
Un …
Quand le vieux Gœthe un jour cria : « De la lumière ! »
Contre l’obscurité luttant avec effort,
Ah ! lui du moins déjà sentait sur sa paupière
Peser le voile …
Quand Philis chaque jour inventait quelque outrage
Pour troubler mes désirs et mon contentement,
Il semblait qu’à l’envi d’un si rude tourment
Mon amour augmentait sa fureur et sa rage.
Maintenant que …
Un poète est parti ; sur sa tombe fermée
Pas un chant, pas un mot dans cette langue aimée
Dont la douceur divine ici-bas l’enivrait.
Seul, un pauvre arbre triste à la …
Allez en paix, mon cher tourment,
Vous m’avez assez alarmée,
Assez émue, assez charmée…
Allez au loin, mon cher tourment,
Hélas ! mon invisible aimant !
Votre nom seul suffira bien
Pour …
Le poète
Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.
Je n’en puis comparer le lointain souvenir
Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève,
Et qu’avec la rosée on voit …
Je veux seul, écarté, ores dans un bocage,
Ores par les rochers, soupirer mon dommage,
Et plaindre sous l’horreur du destin irrité,
Je veux auprès des eaux tristement murmurantes,
Et près l’obscurité …
Dans l’ouragan fœtal, se lève l’aliéné — nié
Par le chercheur d’or natal de mes reins — l’âne
Qui néantise mes matins, expertise mon noyau de rien
Bloque la targette dans mon …
Nos rires revenaient d’un pays de rivières
où le ciel est pensif et calme tout l’été
à force de mirer le ciel et ses clairières
où passent simplement quelques oiseaux distraits
L’amitié …
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