À l’Etna

Etna – j’ai monté le Vésuve …
Le Vésuve a beaucoup baissé :
J’étais plus chaud que son effluve,
Plus que sa crête hérissés …

– Toi que l’on compare à la femme …
– Pourquoi ? – Pour ton âge ? Ou ton âme
De caillou cuit ? … – Ça fait rêver …
– Et tu t’en fais rire à crever ! –

– Tu ris jaune et tousses : sans doute,
Crachant un vieil amour malsain ;
La lave coule sous la croûte
De ton vieux cancer au sein.

– Couchons ensemble, Camarade !
Là – mon flanc sur ton flanc malade :
Nous sommes frères, par Vénus,
Volcan ! …
Un peu moins … un peu plus …

Voter pour ce poème!

Le poème est un miroir qui reflète notre âme. Laissez votre reflet briller en laissant un commentaire

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments