Grotesque

Marieke,

Marieke, à la

Tête de

Flandre,
Près du café, lu chevauchais un être en bois,
Fort semblable aux

Dieux des

Khorsabad d’autrefois,
Et la bonne criait • «

Voyons, faudrait descendre! »
Les vaisseaux qui s’en vont là-bas, vers la

Hollande,

Et qu’on voit devenir lentement très petits,

N’ont pas l’attrait de ce cheval que tu pétris

Entre tes gros mollets de fillette flamande.
Le rire dans ma main a fait trembler mon verre

Quand, sursautant sans doute, et se cabrant soudain,

Il te fit choir, le vieux monstre babylonien,

Marieke,

Marieke, et qu’on vit ton derrière!

Valery Larbaud

Voter pour ce poème!

Valery Larbaud Apprenti Poète

Par Valery Larbaud

Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le 29 août 1881 à Vichy, ville où il est mort le 2 février 1957. Il a écrit également sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Les poètes tissent leur toile de mots. Ajoutez un fil précieux avec votre commentaire.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

L’Abbaye

Locutions des Pierrots, XII