Les Plus Lus

  • Thaliarque

    (Études latines, III) Ne crains pas de puiser aux réduits du cellier Le vin scellé quatre ans dans l’amphore rustique ; Laisse aux Dieux d’apaiser la mer et l’orme antique, Thaliarque ! Qu’un beau feu s’égaye en ton foyer ; Pour toi, mets à profit la vieillesse tardive : Il est plus d’une rose aux […] Plus

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  • L’avarice

    A Hélias Boniface, d’Avignon. Voyant l’homme avaricieux, Tant misérable et soucieux, Veiller, courir et tracasser, Pour toujours du bien amasser Et jamais n’avoir le loisir De s’en donner à son plaisir, Sinon quand il n’a plus puissance D’en percevoir la jouissance, Il me souvient d’une alumelle, Laquelle, étant luisante et belle, Se voulut d’un manche […] Plus

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  • Tu te verras ton ivoire crêper

    Tu te verras ton ivoire crêper Par l’outrageuse et tardive vieillesse. Lors sans pouvoir en rien participer D’aucune joie et humaine liesse, Je n’aurai eu de ta verte jeunesse, Que la pitié n’a su à soi ployer Ni du travail qu’on m’a vu employer A soutenir mes peines éphémères Comme Apollon, pour mériter loyer, Sinon […] Plus

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  • Les Ruines

    Mais, parmi tant d’objets si grands, si renommés, Qu’en ce climat chéri l’un et l’autre ont semés, Il en est dont l’aspect me frappe davanrage. Ce mélange surtout, cet informe assemblage De palais ruinés, de temples dépéris. Fixe, étonne sans cesse, et confond mes esprits : Fragiles monuments, magnifiques fantômes, Nobles fruits du génie et […] Plus

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  • Le bûcheron et la mort

    Le dos chargé de bois, et le corps tout en eau, Un pauvre bûcheron, dans l’extrême vieillesse, Marchait en haletant de peine et de détresse. Enfin, las de souffrir, jetant là son fardeau, Plutôt que de s’en voir accablé de nouveau, II souhaite la Mort, et cent fois il l’appelle. La Mort vint à la […] Plus

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  • Haine du pauvre

    Ta guenille nocturne étalant par ses trous Les rousseurs de tes poils et de ta peau, je l’aime Vieux spectre, et c’est pourquoi je te jette vingt sous. Ton front servile et bas n’a pas la fierté blême : Tu comprends que le pauvre est le frère du chien Et ne vas pas drapant ta […] Plus

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  • La poudre

    Et vos cheveux, alors, de sombres Deviennent gris, et de gris, blancs, Comme un peuple aux ailes sans nombres De colombes aux vols tremblants. Suis-je sur terre ou bien rêvè-je ? Quoi, c’est vous, c’est toi que je vois Sous ta chevelure de neige, Jeune de visage et de voix ; Le corps svelte et […] Plus

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  • Quand je suis vingt ou trente mois

    Quand je suis vingt ou trente moisSans retourner en Vendômois,Plein de pensées vagabondes,Plein d’un remords et d’un souci,Aux rochers je me plains ainsi,Aux bois, aux antres et aux ondes. Rochers, bien que soyez âgésDe trois mil ans, vous ne changezJamais ni d’état ni de forme ;Mais toujours ma jeunesse fuit,Et la vieillesse qui me suit,De […] Plus

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