Fantasmes

La mise en train ne se fait pas au train rafale

Elle reste empêtrée dans le commencement du matin

Et son ordinaire accoutrement de brouillard

La collusion du silence s’est chargée de l’ensemble

C’est un peuple de cris sous le talon de fer

Cris serpents

Cris crotales

Cris lézards attendant le soleil

Cris phasmes desséchés

Outre les cris de tous les jours il y a les cris

De toujours

Ceux-là se tiennent debout hautains

Postés dans la vague inquiétude de leur témoignage

Et gainés dans l’armure de leur rôle

Cris criquets des solitudes dévoreuses.

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